Sur Des Sentiers Solitaires De Poussière Et Autres Histoires
Foraine Amukoyo Gift
Je venais de dire à mon mari qu’il ne m’avait jamais amené à ce stade, que je me branlais pour apaiser l'envie de lui qui était encore insatisfaite, que j'aurais frémit à ses coups mous et à ses poussées lentes, pour me faire crier son nom d'extase. Il quitta à la hâte mes cuisses écartées et m’accusa d’infidélité.
— Qui est donc l’homme avec lequel tu as couché ? Il m’aboya dessus, et il me traîna par les cheveux hors du lit jusqu’à la salle à manger. Il exigea que je jure sur la Sainte Bible sur la table centrale qu’aucun homme ne m’avait besognée en dehors de lui.
Sur Des Sentiers Solitaires de Poussière et autres histoires est un recueil de quinze nouvelles imprégnées de frictions intrigantes de la société moderne. Ces histoires centrées sur les personnages et l’intrigue dressent le portrait intransigeant d’éléments qui agitent la société et les individualités humaines. C’est une tumultueuse séquence de thèmes universels suivant les luttes humaines, l’acceptation des valeurs et le renouvellement des normes. Les thèmes transpirent l’amour, la colère, la frustration, la culture, l’audace, le crime, le dénigrement humain, la discrimination de genre, l’espoir, la survie, la découverte de soi et la crise d’identité, l’émancipation politique et plus. L’humour est pourtant présent dans ce recueil de reflexion ininterrompue, parsemant le texte comme un brumisateur humoristique.
Sur Des Sentiers Solitaires de Poussière
et autres histoires
Sur Des Sentiers Solitaires de Poussière
et
Autres histoires
Nouvelles
Gift Foraine Amukoyo
Translator: Isabelle Nazaire
Publié par
© Gift Foraine Amukoyo
Publié pour la première fois en langue originale en 2018
Traduit de l’anglais par Bella Nazaire en 2020
Tous Droits Réservés
Première impression, novembre 2018
Dédicace
Pour les gens qui empruntent des chemins difficiles et réguliers pour accomplir des exploits dans la vie. Tout ce qui est louable est le résultat d'efforts résilients.
À mon grand-père,
Willie Awerije
Remerciements
Je dois apprécier les personnes qui m'ont inspiré pour écrire ces séquences de nouvelles. Sinon pour eux, cette copie reliée sera un aperçu squelettique de l'idée d'un écrivain. Eme Awerije, Augustina Usman Amukoyo, Egwolo Edith Amukoyo, Adeniyi O. J Adewole (Arc), et mes parents bien-aimés, M. et Mme Amukoyo. Leurs contes populaires remarquables font couler mon encre sans relâche. Merci à vous tous.
SOMMAIRE
Or Endormi (#ulink_796b5aec-cb45-5219-b6c8-cf3b6133093e)
Sur Des Sentiers Solitaires de Poussière (#ulink_796b5aec-cb45-5219-b6c8-cf3b6133093e)
L'âge aveugle des sages (#ulink_796b5aec-cb45-5219-b6c8-cf3b6133093e)
Échos d'Echo Atlantic (#ulink_796b5aec-cb45-5219-b6c8-cf3b6133093e)
Cœur brûlant d'une nation (#ulink_796b5aec-cb45-5219-b6c8-cf3b6133093e)
Puits de richesse (#ulink_796b5aec-cb45-5219-b6c8-cf3b6133093e)
Enterre-moi chez moi (#ulink_796b5aec-cb45-5219-b6c8-cf3b6133093e)
Omotogbe (#ulink_796b5aec-cb45-5219-b6c8-cf3b6133093e)
Plaisir d'itinérance (#ulink_796b5aec-cb45-5219-b6c8-cf3b6133093e)
The Foolish Farmer (#ulink_796b5aec-cb45-5219-b6c8-cf3b6133093e)
Curiosité à l'aube (#ulink_796b5aec-cb45-5219-b6c8-cf3b6133093e)
Pacte dangereux (#ulink_796b5aec-cb45-5219-b6c8-cf3b6133093e)
Héritage de veuve (#ulink_796b5aec-cb45-5219-b6c8-cf3b6133093e)
Espoir (#ulink_796b5aec-cb45-5219-b6c8-cf3b6133093e)
Chasteté (#ulink_796b5aec-cb45-5219-b6c8-cf3b6133093e)
Un
Or Endormi
A
zuka et son petit ami, José eurent leurs premières jumelles. Une naissance, qui, sa famille l’avait acceptée, était une erreur et ils la laissèrent rester dans la maison familiale. Ils ne lui pardonnèrent pas quand elle eût une autre paire de jumeaux. Elle cohabita avec le minable au chômage perpétuel qui avait imprégné son destin en jouant aux jeux de loto. C'était un amant qui ne faisait aucun effort pour offrir même une bouteille de Schnapps, un rite d'introduction formelle à la famille.
Lorsque la plupart des filles atteignent l'âge de la puberté, elles commencent à construire leur château. Elles imaginent une forteresse dominante ornée de magnifiques meubles. Elles se considèrent comme des princesses, attendant le jour où leur prince charmant viendra. Ces filles construisaient leur palais en l'air, où les dangers humains ne pouvaient pas facilement les atteindre.
C'était le rêve de la plupart des femmes, mais incontesté, le destin pouvait prévoir une issue défavorable. Des événements malheureux peuvent survenir, obligeant l'acceptation des circonstances d'écrasement et l'assimilation des valeurs corrosives.
La femme désespérée était assise sur le sol nu alors qu'elle hallucinait, voyant les fantasmes de son enfance. Des larmes s’accumulèrent autour des yeux d'Azuka alors qu'elle regardait ses enfants dormir. Il était 14h44 et ils ne s'étaient pas encore réveillés depuis la nuit dernière. Dans une profonde réflexion, sa conscience débattait sur la façon dont elle les avait incités à dormir avec une puissante concoction d'herbes. Elle devait le faire, sinon elle aurait souffert depuis le matin, et eux, inquiets et agités. C'était le seul moyen d'éviter que ses enfants ne se réveillent de faim et ne se battent, comme ils le faisaient quotidiennement depuis quelques années.
Elle sanglotait dans son pagne sale, maculée de noirceur, résultat du maigre travail qu'elle avait entrepris de lier du charbon de bois pour les clients. Elle souffla de catarrhe en bloquant son nez, et un épais mucus noir fut craché. Ses yeux s'étaient enfoncés profondément dans leurs orbites. Ses joues étaient aiguisées comme des os sculptés. Son cou ondulait, d’une consistance filante semblable au nœud coulant d'un bourreau.
Les enfants pouvaient se réveiller et pleurer pour de la nourriture. Ils seraient plus affamés après avoir sauté le petit-déjeuner et le déjeuner. L’expression sur leurs visages affamés déchirait le cœur d'Azuka, comme il le faisait tous les deux jours. Elle ne savait pas à quelle porte frapper.
— Mes voisins me considèrent maintenant comme un parasite. Où vais-je chercher un emploi mieux rémunéré ou demander de l'aide ? dit-elle à haute voix.
Le dernier salaire qu'elle avait reçu de son travail de femme de ménage, José s'était enfui avec. Son cœur lui faisait mal irrémédiablement parce que le propriétaire avait demandé le loyer, qui était dû il y avait de cela six mois. Il avait prévenu qu'il allait l’étrangler si il le fallait pour avoir l'argent ou l'obliger à se joindre à lui dans son entreprise d'emballage de déchets fécaux jusqu'à ce qu'elle paie chaque centime.
Les parents d'Azuka l'avaient abandonnée à son sort. Ils avaient rompu les liens avec elle et les enfants. Elle n'osait leur demander de l'aide. Le souvenir de ce chapitre de sa vie l'avait épuisée. Complétant l'ampleur de ses problèmes et l'incertitude qui se moquait d'elle en restant éveillée, elle s'endormit.
* * * * * *
La pièce était sombre. Quelque chose tira brusquement Azuka de sa sieste troublée. Elle se leva en titubant et retomba sur un sol froid. Elle utilisa ses mains pour chercher à l'aveugle son téléphone. Ses mains l'attrapèrent sous la vieille étagère de télévision en bois vide. Elle attrapa le téléphone basique de marque Nokia. Le téléphone tenait avec des élastiques pour l'empêcher de se démonter. Elle l'alluma, sa lumière illuminait faiblement la petite pièce. Azuka regarda nerveusement l'horloge sur le mur. Elle demeura courbée sur ses pieds. L'heure demeurait exactement 14 h 44.
– Oh. Est-ce qu'il fait déjà jour ?
Elle vérifia son téléphone pour avoir l'heure exacte. Il était plus de onze heures du soir. Elle regarda à nouveau l'horloge murale et conclut qu'elle s'était arrêtée. Azuka pensa que le matin, elle demanderait à son voisin d'à côté si elle avait deux petites piles supplémentaires à lui prêter.
Un moustique lui frappa les oreilles.
— Oh, ces démons suceurs de sang ont dû extraire le peu de sang dans le corps de mes enfants. Mes paumes me faisaient mal à force de les faire éclater entre mes mains. Je demanderai également à mon voisin des insecticides.
Azuka laissa soudainement tomber le téléphone alors que ses pensées allaient vers l'endroit où se trouvaient ses enfants.
— Taiwo, Kehinde, Martha, Michael ...
Elle courut vers la porte, son pagne unique se détacha. Il découvrit ses fesses plates qui recouvraient autrefois les hanches tout en courbes. Sa main se figea sur la poignée de porte. Personne ne l'avait touchée. La clé unique était dans son trou.
Elle se précipita vers le coin de la pièce qui abritait le tapis de couchage. Ses mains tombèrent sur ses genoux tremblants alors qu'elle les appelait frénétiquement. Les mains d’Azuka leur tapaient dessus comme si elles couraient sur un clavier de piano pour en enflammer la musique, mais chaque personnage était immobile. Ils ne firent aucun bruit comme elle rampait sur leurs corps silencieux.
— Taiye, réveille-toi, Michael, Manman t'appelle, Martha, appelle tes frères et sœurs. Je vais préparer de la nourriture. Nous chercherons quelque chose à manger. Je vous promets. Mes bébés s’il vous plaît, réveillez-vous pour maman. Réveillez-vous !
Il n’y avait pas un mot ni un geste de la part des enfants.
Le cri qu’elle laissa échapper quand elle ne trouva pas de pouls sur les peaux froides de ses enfants réveilla le quartier. Des voisins se rassemblèrent. Personne n’approcha pour consoler la mère endeuillée étendue sur ses enfants décédés.
— Au moins, elle n’a plus que sa bouche à nourrir, dit une femme.
Un autre répondit :
— Oui, juste son estomac à remplir maintenant. Que Dieu la console, et peut-être que sa famille l’acceptera de nouveau, maintenant que les enfants ne sont plus.
D’autres voisins apparurent pour présenter leurs condoléances à Azuka. Elle hoqueta et chanta tristement une chanson.
* * * * * *
Un an plus tard, Azuka pouvait manger n’importe quel type de repas qu’elle désirait. Elle consommait la variété de nourriture sur laquelle elle posait ses doigts fébriles. Les repas destinés aux riches et aux pauvres étaient à sa disposition. À la poubelle de n’importe quel restaurant local populaire ou réservé aux touristes, elle livrait son appétit. Azuka servait également de grandes portions aux enfants attachés autour de sa taille. Les poupées en caoutchouc sans vie se balançaient devant les grottes touffues de sa féminité.
Par une nuit sans étoiles, trois hommes montèrent sans bruit sur un trottoir qui abritait plusieurs magasins de fortune, l’un d’eux servant de demeure d’Azuka. Les hommes emmenèrent Azuka à une usine de bébés déguisée en maternité.
Ces inclinations étaient des défis précipités par la stigmatisation sociale autour de l’infertilité et le péché des grossesses non désirées d’adolescentes Certains couples cherchaient un arrangement de type gestation pour autrui quand la grossesse était médicalement impossible, ou qu’un couple homosexuel désirait avoir un enfant. Certaines familles riches préféraient des méthodes clandestines moins chères comme substitut à la gestation pour autrui et à la fécondation in vitro. Par conséquent, ils choisissaient l’adoption par le biais de services sociaux et médicaux illégaux.
Les usines pour bébés avaient gagné du terrain en tant que grandes entreprises pour certains Nigérians d’esprit désinvolte. Certaines de ces usines de bébés semblaient être des maisons pour les orphelins. D’autres furent répertoriées comme églises et maisons de charité, mais fonctionnaient secrètement comme des ateliers clandestins de procréation où les jeunes femmes étaient forcées à donner naissance à des couvées à vendre.
Ils donnaient les enfants en adoption aux familles, à des trafiquants qui formaient les filles à la prostitution, tandis que d’autres travaillaient dans des plantations, des mines, des usines et comme travailleurs domestiques. Ces enfants finissaient par grandir comme esclaves torturés.
Les femmes ayant des grossesses non désirées, coincées entre la contrainte économique, la stigmatisation et la pauvreté, étaient généralement des pions dans ce jeu. Les principales victimes étaient généralement de jeunes femmes célibataires de ménages à faible revenu qui avaient peur de la stigmatisation sociale. Dans le cadre de la recherche de cliniques d’avortement, certaines de ces jeunes filles trouvèrent le chemin de l’usine de bébés tandis que certaines ex-taulardes de l’usine furent victimes d’enlèvements.
* * * * * *
Comme Azuka reprenait le contrôle de sa santé mentale, elle apprit de ses collègues victimes que la direction l’avait préparée à donner naissance à un lot de bébés destinés à des rituels occultes. Dans la salle de literie où elle attendait le donneur de sperme, Azuka vit son ancien amant et père de ses enfants défunts.
Jose fut choqué au début et plus tard honteux quand il vit dans ses yeux liquéfiés toutes les déceptions et les années de troubles, qu’il avait infligées à Azuka. Il hésita.
Une gardienne le héla :
— hey José, dépêche-toi, pénètre la très vite, tu en as encore d’autres à baiser. Ne perds pas de temps sur cette folle.
José fléchit ses épaules et sortit son pantalon. Azuka était immobile lorsqu’il donna une poussée pour la pénétrer et ressortit, répétant le mouvement vingt-cinq fois, comme calculé à l’avance. Il atteignit son objectif et s’en alla.
José rencontra la haute direction. Il insista sur le fait qu’à ce jour, il ne s’accouplerait qu’avec la femme guérie de folie. Parce que l’agence n’était pas prête à perdre un engrais aussi précieux, ils donnèrent à José et Azuka une suite pour vivre. Ils donnèrent naissance à des fils et des filles vendus à n’importe quelle fin décidée par la direction.
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