Le Royaume Et Les Paraboles De Sagesse

Le Royaume Et Les Paraboles De Sagesse
Aldivan Teixeira Torres


Sélection de courts contes liés aux thèmes du royaume et à la sagesse, chaque conte visant à amener le lecteur à analyser et à réfléchir sur les meilleurs choix de la vie. Ce sont des exemples pratiques et très utiles au quotidien. Le livre s'adresse particulièrement à ceux qui cherchent le chemin de la vie vers le progrès et le bien-être.





Aldivan Teixeira Torres

Le Royaume et les Paraboles de Sagesse




« Le royaume et les paraboles de sagesse »




Aldivan Teixeira Torres




Le royaume et les paraboles de sagesse

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Par : Aldivan Teixeira Torres

© 2019-Aldivan Teixeira Torres

Tous droits réservés

Aldivan Teixeira Torres

Courriel: aldivanvid@hotmail.com

Traducteur : Clemente Llunga

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Ce livre, y compris toutes ses parties, est protégé par le droit d'auteur et ne peut être ni reproduit ni revendu ni transféré sans la permission de l’auteur.

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Aldivan Teixeira Torres, né à Arcoverde – Brésil, a créé la série Le Voyant, la série Fils de la lumière, la poésie et des adaptations de scénarios. Sa carrière littéraire a débuté en fin d'année 2011 avec la publication de sa première œuvre romanesque Forces opposées. Pour une raison inconnue, il cessa d'écrire pour ne reprendre sa carrière qu'au second semestre de 2013. Depuis, il n'a jamais arrêté. Il espère que ses écrits contribueront à la culture du Pernambouc et du Brésil, en suscitant le plaisir de lire chez ceux qui n'en ont pas encore l'habitude. Sa devise est « Pour la littérature, l'égalité, la fraternité, la justice, la dignité et l'honneur à l'être humain pour toujours ».




Introduction


Le royaume et les paraboles de sagesse constituent une collection de paraboles qui ont comme but d'instruire au sujet de diverses situations qui se produisent dans notre vie. Recherchons dans ces paraboles le filon qui dévoile la source de nos problèmes et nous vivrons mieux.

J'espère qu'elles contribueront d'une manière ou d'une autre au mieux-être des lecteurs et si à tout le moins une personne est satisfaite de ce livre, je saurais que ce n'était pas du temps perdu à les rédiger. Je vous embrasse.



    L'auteur




Le premier-né et le bâtard







Josué était un marchand prospère à Recife. Il était marié et avait deux enfants, Abélard et Roger. Abélard était son fils issu de son épouse légitime et Roger était le fruit d'une relation extraconjugale. Les deux ont été élevés ensemble et traités sur un pied d'égalité par leurs parents. En grandissant, ils ont appris qu'ils étaient des demi-frères. Au départ, cela n'a pas affecté la relation qui existait entre les deux et le fait d'être en bons termes. Cependant, avec le temps, le premier-né (Abélard) commença à mettre en cause son demi-frère, donc, il recherchait toujours plus d'attention des parents que jamais auparavant.

Suite à l'ouverture de deux nouveaux magasins, Josué a décidé de convoquer une réunion familiale pour déclarer sa décision. Les enfants se présentèrent et leur père entama le dialogue.

– Mes enfants, nous sommes réunis ici pour délibérer sur une question importante : La gestion de nouveaux magasins que je viens d'inaugurer. Je suis déjà très occupé avec ceux que j'ai et je vais donc les transmettre à mes deux enfants. Chacun d'entre vous aura un magasin. Je ne discrimine personne car les deux ont la même capacité de vente. Qu'est-ce qu'on me dit ? Accepté ?

Le fils aîné se leva en colère et protesta :

–Ce n'est pas juste. J'ai le droit de garder les deux magasins parce que je suis ton vrai fils, le fruit du vrai amour. Tandis que là, c'est juste une erreur.

Le père, dégoûté, lui sauta dessus et le gifla.

« C’est toi qui n’a pas le droit de l'humilier. Il est tout autant mon fils que toi. Je peux faire ce que je veux de ce qui m'appartient. À cause de cette attitude, je ne peux que retirer la gestion du magasin pour la confier à mon deuxième fils car il n'a même pas ouvert la bouche pour se plaindre de ma décision. Quiconque est digne reçoit bien davantage. »




Le chevalier noir








Il y avait, dans un royaume lointain, un roi extrêmement bon et puissant. De nombreux serviteurs fidèles qui l'aimaient le servaient. Chaque jour, il en choisissait d'autres pour cultiver son champ de blé parce qu'il était vaste. Parmi les ouvriers, il y en avait un qui s'appelait Angel et qui était l'un des serviteurs les plus importants. Il avait six talents de grand prix. Cependant, il ne savait pas comment se servir de ces outils et portait atteinte aux autres. Le roi, tout puissant, était au courant de ses actes à cause des dégâts qu'il causait. À chaque fois, le roi payait une énorme somme d'argent pour indemniser ses créanciers. Le temps passa et, sans le savoir, Angel continua à semer de l'ivraie à la place du blé. Le roi l'aimait. Parmi les serviteurs, il n'y avait personne au-dessus de lui. Mais le roi se rendit compte que s'il n'adoptait pas une attitude énergique, il ruinerait la plantation et qu'il serait emprisonné, même si cela lui causerait beaucoup de peine. Alors le roi décida d'envoyer le chevalier noir.

Le chevalier noir, aussi appelé le fléau dévastateur, était le premier fléau connu dans son champ. Il est le père du mensonge et de la malice. Il s'approcha d'Angel et se mit à pleurer :

–L'ivraie que tu as semée sans le vouloir sera désormais rassemblée. À mon retour, je te ramasserai aussi.

En ce moment, un chevalier blanc apparut et ajouta :

« Ce n'est qu'un avertissement. Si tu persistes dans tes crimes, tu seras tout aussi condamné que cette ivraie. Le roi m'a envoyé ici pour bien te prévenir. Il sait que tu semais de l'ivraie en pensant que c'était du blé. C'est pourquoi il t'a épargné ce fléau. Maintenant, continue ton travail et fais attention à ne plus semer de l'ivraie. »

À ce moment-là, Angel eut la preuve du véritable amour qu'il lui portait. À partir de ce jour-là, il s'amenda et se mit à cultiver la moisson avec plus d’empressement.




Le chevalier noir : Le sens


Le roi représente le créateur. Les sujets représentent ses créatures. Le blé, c'est le monde. Les outils sont les talents que Dieu nous donne quand nous naissons. Angel est un esprit supérieur envoyé par Dieu pour éclairer le monde. En raison de son don, il faisait parfois du mal à ses semblables. Le roi le traite comme un fils et lui pardonne donc ses dérapages. L'attitude énergétique représente la force céleste qui clarifie le vrai chemin du bien. Les chevaliers noirs sont les forces du mal qui essaient par tous les moyens de nuire aux serviteurs du très haut. Le chevalier blanc représente les gardiens célestes qui protègent les esprits de la lumière. La morale de la parabole : Dieu est toujours prêt à offrir une seconde chance à ceux qui reconnaissent leurs erreurs.




Le véritable ami







Gilson, Humberto et Ronald étaient des amis inséparables. Tous les trois se connaissaient depuis l'école primaire. Ils ont vécu leur enfance, ont connu la jeunesse et sont restés amis. Ils se sont mariés et malgré la multitude d’activités qui racourcissaient les semaines, ils ne cessaient de se voir en fins de semaine. Parfois, ils sortaient tous les trois seuls pour un programme qui ne convenait qu'aux hommes : jeux, pêche, voyages d'aventure. En fin d’une certaine semaine, ils organisèrent une excursion en bateau dans les environs de magnifiques îles d'Angra dos Reis. Ils avaient tout préparé : ils avaient préparé un bon barbecue, pris des caipirinhas et beaucoup de boissons gazeuses. De plus, ils avaient en leur possession un puissant système de sonorisation pour jouer quelques classiques de la samba. La fête était mouvementée ainsi que le groupe. Au cours de cette navette, Gilson se rapprocha de la croupe du bateau sans s'en rendre compte, car le temps était nuageux et le brouillard commençait à s'épaissir, ne permettant plus de voir clairement où ils étaient. Le rythme de la fête ralentit et ils décidèrent de se reposer un peu. Plumb ! Le bruit d'une chute dans l'eau et le cri strident de quelqu'un attirèrent l'attention de tous. C'était Gilson : Un dérapage l'avait déséquilibré et son corps avait été projeté sous l'eau. « Je ne sais pas nager ! » s'écriait-il.

Humberto réfléchit et dit : « Je ne sais pas nager non plus. » Je ne vais pas prendre ce risque parce que j'ai des enfants à élever.

Ronald frémit au-dedans de lui et fut ému par la situation de son collègue. Il dit : « Moi non plus, je ne sais pas nager. » Cependant, c'est mon ami et je ne le laisserai pas seul dans cette situation difficile.

Un autre bruit : Plumb ! Ronaldo s'était jeté dans les eaux tumultueuses pour l'aider. Aveuglé par le brouillard, il cria son nom pour le retrouver. Quelque chose lui ouvrit la voie et lui permit de retrouver Gilson à bout de souffle et incapable de nager. Quand Gilson le vit, il s'exclama : « Tu n'aurais pas dû venir. Je sais que tu ne nages pas non plus. Nous y perdrons tous la vie ! »

Ronald répondit : « Je m'en fiche. Tu te rappelles comment tu m'as aidé dans cette crise financière désespérée ? Ma famille et moi sommes reconnaissants jusqu'à ce jour. Nous te devons la vie. À cause de cela et de la personne que tu es, ça ne me ferait rien de perdre ma vie, si je le devais. »

Ronald enlaça Gilson et utilisa toute sa puissance sans réserve. Cela lui permit de résister un peu plus longtemps. Épuisés par la fatigue, ils se noyaient quand soudain une main puissante les souleva. « Nous sommes sauvés ! » criaient-ils tous les deux avec bonheur. Ils étaient sur un petit bateau piloté par un homme étrange qui ne se laissait pas voir. Ils le questionnèrent tous les deux. « D'où viens-tu ? Qui es-tu, toi ? Comment nous as-tu trouvés ? » L'étrange guide s'exclama : « Que de questions ! L'important, c'est que vous soyez bien portants. Je m'appelle Pedro et je suis pêcheur. Je pêchais dans cette zone et je vous ai trouvés presque noyés. C'était imprudent d'entrer en mer sans savoir nager. C'est très dangereux. » Gilson et Ronald s'embrassèrent encore et remercièrent le ciel d'être en vie. Pedro fit un commentaire : « Votre amitié est ce qui vous a sauvés. Je ne suis pas ici parce que je le veux et parce que j'ai été envoyé. Je ne fais que piloter le bateau. Je ne vous ai pas sauvés. La main qui vous a sortis de l'eau était la même que celle qui me tenait une fois. Avec lui, j'ai appris le vrai sens de ce que c'est que d'être un vrai ami : Il a donné sa vie pour nous sauver. Il me dit qu'il le referait si nécessaire. Il est le chemin, la vérité et la vie. Continuez comme ça, mes amis, comme vous l'êtes aujourd'hui. Que jamais l'intrigue et l'envie ne vous dispersent. Souvenez-vous : Ceux qui cherchent à protéger leur vie la perdront. Mais celui qui la perd par amour la trouvera. Il vous a été donné une nouvelle chance : Rentrez chez vous et croyez en Jésus-Christ. »

Une torpeur les engourdit et quand ils se réveillèrent, ils étaient sur la terre ferme. Ils se relevèrent sans vraiment comprendre pourquoi ils étaient là. Leur mémoire était effacée et la seule chose qu'ils ressentaient était que leur amitié était capable de résister à la fureur orageuse des eaux.


Le véritable ami (le sens)

Le brouillard est tout ce qui perturbe une relation. Tomber dans l'eau représente les pierres d'achoppement que nous avons dans nos vies. Ronald est l'ami fidèle qui est capable de tout pour aider l'autre. En fin de compte, l'union des deux surmonte les difficultés.


Les deux employés

Jesse était un riche propriétaire qui employait de nombreux serviteurs dans ses entreprises. Parmi ses entreprises, la plus rentable était la vigne. Dans l`une d`elles, deux serviteurs cultivaient le même espace terrestre: Daniel et Lamuel. Daniel était un serviteur dévoué qui cultivait, semait, fertilisait et irriguait au bon moment. Lamuel était désobéissant et insensé parce qu'il ne suivait que ses propres convictions : Il semait les grains de façon désordonnée et irréfléchie, fertilisait excessivement et n'irriguait pas les semis. Daniel ne cessait de prospérer, ce qui lui valut les louanges de son maître. Le champ de Lamuel était infructueux. Le maître appela Lamuel et le réprimanda pour sa conduite et lui conseilla de suivre l'exemple de Daniel. Il se sentit humilié et mécontent de son compagnon Daniel et décida de se venger.

La première attitude qu'il adopta fut de s'allier avec le principal ennemi du maître : le chef des serviteurs qui s'étaient rebellés contre lui. Il servirait d'instrument de haine pour ce mal afin de détruire tout ce que Daniel avait construit et conquis autrement que d'endommager la plantation du patron. L'ennemi lui fournit un fléau pour l'injecter dans le champ de son compagnon. Pendant ce temps, Daniel continuait son travail sans se méfier de rien. Peu de temps après, le beau vert de son champ disparaissait, ce qui lui causa quelques surprises et déceptions. Il comparut alors devant le maître pour fournir des éclaircissements.

–Mon seigneur, je continue à cultiver le sol de la même façon. Cependant, ce qui produisait autrefois d'innombrables fruits n'en produit pratiquement plus aujourd'hui. Je crois que je deviens inutile. Si vous le souhaitez, je donnerai ma place à un autre serviteur plus compétent.

–Pas besoin, bon serviteur. Ce n'était pas ta faute. Je sais très bien ce qui se passe : Ton champ est attaqué par un puissant fléau. Un ennemi l'a semé. Mais il ne gagnera pas. Je te donnerai mon meilleur insecticide et ton champ donnera à nouveau de bons et beaux fruits.

L'insecticide fut appliqué et le fléau fut supprimé. Mais Lamuel n'a pas renoncé à sa vengeance. Il consulta son maître et promit de détruire la vie et la carrière de Daniel. En fin de compte, le mal finit par s'incarner et prendre forme humaine : un acheteur. Daniel est resté obéissant et a honoré son patron dans son travail. L'acheteur s'approcha et demanda : « Es-tu Daniel ? J'ai bien entendu parler de toi. Il paraît que tu es le meilleur employé du patron. » Daniel répondit poliment : « Je ne suis qu'un humble serviteur et égal à tous. Depuis mon arrivée ici, mon seul but est de remplir ma fonction. Mon patron me fait confiance et je ne peux donc pas le décevoir. Viens, je vais te montrer ce que j'ai cultivé jusqu'ici. »

L'acheteur fut conduit dans les belles vignes du champ de Daniel. L'acheteur s'exclama : « Très bien ! Tu as fait du bon boulot. Dis-moi, mon gars, ne voudrais-tu pas travailler pour moi ? Je te donnerais un salaire généreux. » Daniel répondit :

–Non merci. Je ne fais pas ça pour l'argent. Ma récompense, ce sont tous les fruits que je récolte.

L'acheteur le regarda avec une haine pure et décida de profiter de la solitude de Daniel pour tenter de détruire sa plantation. Il changea d'apparence et personne ne sait d'où était venue une faux. Il hurla : « Regarde ce que je fais de ton travail, regarde ! » (Il commença à faucher les plans de Daniel.) Quand il eut fini de ravager le champ, il se mit à le battre. Le maître observa tout et décida d'agir : il appela son serviteur le plus fort (personne ose le défier) et lui ordonna :

« Miguel, va délivrer mon serviteur Daniel, car il est piqué par le serpent. Quant à l'autre fléau, laisse-moi m'en occuper. »

L'ange vola à la hâte vers le champ et il était armé jusqu'aux dents. Il se saisit de l'ancien serpent, l'enchaîna et le jeta dans l'abîme où il ne pouvait plus sortir (sauf avec permission). Daniel était blessé, mais il allait se remettre de ses blessures. Le maître convoqua Lamuel et il se tint devant lui.

Le seigneur dit : « Espèce d'empoisonné ! » Qui t'a appris à agir comme ça ? Croyais-tu détruire mon fils ? Ni toi ni l'ennemi ne le peut. Je suis toujours du côté des lésés. Plutôt que de t'envier du fait que ça ne marche pas, pas vrai ? Je t'aurais béni aussi. Parce que tu t'es rebellé et compte tenu de tes crimes, je ne veux plus de toi dans ma plantation. Tu seras ligoté et jeté dans les ténèbres du dehors, faites de mauvaises herbes qui sont inutiles. Il y aura des pleurs et des grincements de dents.


Les deux employés (le sens)

Le propriétaire est Dieu Lui-même. La parabole présente deux serviteurs : un obéissant et un désobéissant. Daniel agit comme Dieu l'attend d'un serviteur : Il sème la parole du royaume, il nourrit les plantes nées de nouveau pour qu'elles poussent et dans le bilan, le patron loue les attitudes de Daniel mais désapprouve celles de Lamuel qui au lieu de suivre l'exemple de son compagnon, préfère le détruire. Cette attitude est très courante : les gens qui adoptent ce mode de vie éprouvent du ressentiment envers Dieu et le monde et ne reconnaissent pas quand ils ont tort. Cependant, Dieu protège les opprimés et ne permet pas que les serviteurs qui lui sont fidèles soient détruits. Au bout du compte, Dieu accomplit la justice et délivre de tout mal.


Le grand pommier

Il y avait un grand pommier au milieu d'un jardin plein d'arbres fruitiers. C'était l'arbre le plus beau et le plus feuillu du verger. Chaque année, la récolte ne faisait qu'augmenter ainsi que le revenu que le seigneur tirait du jardin. Le jardinier irriguait deux fois par jour : Une fois avec de l'eau douce et l'autre avec de l'eau saumâtre. La récolte allait croissante, mais peu à peu le revenu décroissait car certains fruits dépérissaient avant d'être récoltés. Au fil du temps, le revenu tiré des fruits ne pouvait plus compenser la pérennité de l'exploitation. Puis le jardinier décida de discuter du pommier avec le seigneur du jardin.

« Papa, je pense couper le pommier puisque le plant se dégrade. Qu'en dites-vous ? »

« Avant de décider, il me faut l'observer. Il se peut que le problème ait une solution. »

En l'analysant, le patron constata que tous les fruits se détérioraient sauf celui du milieu. Il palpa son tronc, le toucha et dit :

« Pas l'éden. C'est un bon arbre qui m'a déjà donné beaucoup de joie. Les pommes se gâtent parce qu'elles absorbent l'eau saumâtre au lieu de l'eau douce. Voyez ce fruit du milieu : il est parfait. C'est un signe qu’il est protégé grâce à son alimentation en eau douce. À cause de ce fruit, qui est conservé entier, je ne le détruirai pas. »




Le grand pommier (le sens)


Le pommier représente la vie concrètement exprimée dans la création. La moisson est toute cette vie de bons produits. L'eau douce est la parole de Dieu et les moyens de l'accomplir. L'eau saumâtre est toutes les voies contraires à la parole. Les fruits pourris sont tous ceux qui s'écartent du vrai chemin de Dieu : aimer et servir le prochain. Le fruit de l'environnement est le petit groupe qui croit et suit les préceptes du bien sans regarder en arrière. Même s'il n'y a qu'un seul fidèle, Dieu bénira la terre en son nom.




L'humble et l'orgueilleux







Dans un grand champ, plein d'arbres fruitiers et de plantations, il y avait deux serviteurs : Josué et Jéroboam. Ils cultivaient le champ et s'occupaient du troupeau des brebis de leur maître. Josué était un lieutenant et obéissait à Dieu. Il accomplissait son travail consciencieusement. Jéroboam, au contraire, se vantait de ses innombrables talents et cherchait à séduire les brebis pour qu'elles le suivent. L'orgueil de Jéroboam grandit au point qu'il s'autoproclama fils de son maître, pour assumer le trône et le pouvoir qui ne lui appartenaient pas. Le patron décida alors de le convoquer pour qu'il se présente. Il demanda :

« Je t'ai entendu t'autoproclamer "mon fils." » Qui t'a donné une telle autorité ? Tu veux t'égaler à moi ? »

« Ravive mon être d'une gloire si éclatante que je sois devenu ton fils bien-aimé. Je sais que tu as caché ce secret à tout le monde. Maintenant, je veux ma part de l'héritage. »

–Tu es fou. Tu n'es pas mon fils. Je n'ai qu'un fils : mon fils ainé. Je lui donnerai le trône et le pouvoir. Si tu étais mon fils, je ne serais pas si fier. Malgré le fait d'avoir créé chaque chose et chaque humain et d'avoir l'univers dans la paume de mes mains, je ne compte pas les avantages. Mes œuvres témoignent de moi. Tu n'es pas mon fiston, j'ai adopté plusieurs de mes employés à cause de leur fidélité. Josué en est un exemple vivant. Il reconnaît mon autorité et accomplit son devoir. C'est pour cette raison que je déclare aujourd'hui, « Il est aussi mon fils. Je l'ai engendré. » Et en outre « Celui qui s'abaisse sera exalté, et celui qui s'exalte sera abaissé. »




La parabole de l'homme insensé







Le maître rassembla ses disciples au bord de la mer, et une grande foule se rassembla autour de lui. Le maître détient tous les secrets de l'univers et a été envoyé vers les brebis perdues. Mais il leur parlait en paraboles pour que les « aveugles » et les « sourds » ne comprennent pas. Ils avaient le cœur et l'esprit voilés et ne comprenaient donc pas ce qu'il disait. D'autre part, ceux qui s'engageaient pour le royaume pouvaient voir dans leurs enseignements le vrai chemin. Il se mit donc à enseigner : Voici, un homme insensé peut être comparé à un navire qui s'enfonce peu à peu en haute mer. À chaque transgression commise, une chambre est submergée, et avec elle une foule de bons sentiments et de vertus fait naufrage). Des vices commencent à exercer sur lui une forte oppression et par conséquent les méchancetés envers le voisin et lui-même deviennent plus fréquents. Par contre, les anges (les bonnes intentions et bienfaits) s'affaiblissent et sont oubliés dans sa vie. Dans un moment d'inconscience, les anges cherchent dans un effort ultime à lui faire voir le chemin pour rétablir l'équilibre et l'union entre le créateur et la créature. Mais les défauts interviennent et empêchent la régénération de l'homme parce qu'ils sont très forts. Après que tous les compartiments sont inondés et que le salut est déjà impossible aux yeux de l'homme, le père peut accomplir le miracle. Mais, pour cela, il faut l'abandon, la confiance, la repentance et l'intention sincère de changement de la part de l'insensé.




La plantation







Il y avait, quelque part dans le monde, trois fermiers qui décidèrent de s'associer pour s'occuper ensemble d'une plantation et, par conséquent, en moissonner de bons fruits. Pour ce faire, ils décidèrent de se répartir les tâches afin d'atteindre leurs objectifs et d'obtenir une synchronisation parfaite entre le troisième semis et la plantation des plants. Cette année, il y eut suffisamment de soleil et de pluie et la plantation connut une forte croissance. Le premier fermier dit : « Je mérite au moins la moitié des bénéfices car si je n'avais pas préparé la terre avec tant de soin, nous n'aurions pas moissonné autant». « Si je n'avais pas labouré le sol avec une telle précision, les plantes n'auraient pas poussé de cette façon. Dès lors, je mérite la plus grande part de la moisson. » Le troisième n'était pas d'accord : « Je n'accepte pas la proposition de l'un ou l'autre d'entre vous. Je dois vous rappeler que si je ne semais pas correctement la quantité de graines et leur semence, la moisson ne serait que dérisoire. De plus, les semis que j'ai plantés sont ceux qui ont le plus fructifié. Par conséquent, je mérite la part du lion. » Comme ils ne se décidaient pas, ils résolurent d'appeler un fermier du voisinage pour régler la question. « Qui aurait droit à la plus grande part de la moisson ? » Le voisin demanda : « Qui préparait la terre ? » Le premier, fier, dit en gargouillant : « Dites-moi, n'est-ce pas moi qui ai plus de mérite pour exiger la plus grande partie du profit ? » L'arbitre resta silencieux. Cette fois, il demanda : « Qui creusait le sol ? »




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Le Royaume Et Les Paraboles De Sagesse Aldivan Teixeira Torres
Le Royaume Et Les Paraboles De Sagesse

Aldivan Teixeira Torres

Тип: электронная книга

Жанр: Современная зарубежная литература

Язык: на французском языке

Издательство: TEKTIME S.R.L.S. UNIPERSONALE

Дата публикации: 16.04.2024

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