Transitions

Transitions
Guido Pagliarino


Guido Pagliarino
Transitions
Roman en deux parties
Traduction de l'italien vers le français par Kelly Priour
Édition française par Tektime © Guido Pagliarino 2017

1ère Édition italienne en livre papier, en livre audio et en e-book, Svolte nel tempo, copyright © 0111 Editioni 2011-2013
(Cette première édition du roman eu le 1° Prix «Assoluto Creativa» 2012 section narrative éditée)
Depuis 2014 tous les droits littéraires, cinématographiques, télévisés, radio, internet et connectés à d'autres moyens de diffusion dans le monde entier, sont retournés à l'auteur.
2ème edition italienne, en e-book, Svolte nel tempo, copyright © Guido Pagliarino 2014

L’image de la couverture à été réalisés électroniquement par l'auteur
Les personnages, les noms personnels, les noms des entités publiques et privées, les événements, les situations collectives ou individuelles, du passé ou du présent, sont imaginaires. Les éventuelles références aux personnes vivantes ou qui vivaient, sauf les personnages historiques, sont involontaires. Les faits et les paroles attribués à ces mêmes personnages historiques sont inventés.
Indice

Guido Pagliarino, T (#ulink_5e4a5733-e3e3-52b9-882f-17affac82054)ransitions, roman (#ulink_5e4a5733-e3e3-52b9-882f-17affac82054)en deux partie (#ulink_5e4a5733-e3e3-52b9-882f-17affac82054)s: (#ulink_5e4a5733-e3e3-52b9-882f-17affac82054)
Première partie : “Univers parallèles” (#ulink_0512393b-bbd1-51be-b89e-a82087e36f5c)
Deuxième (#litres_trial_promo)partie : “Péché originel” (#litres_trial_promo)
Introduction de l'auteur à la première édition (#litres_trial_promo)
Postface de l'auteur à la (#litres_trial_promo)deuxième (#litres_trial_promo) édition (Sur le mal dans le roman " Transitions") (#litres_trial_promo)
Postface (#litres_trial_promo) de Cristina Bellon (de son article (#litres_trial_promo)paru (#litres_trial_promo)dans le numéro 59 d (#litres_trial_promo)u magazine (#litres_trial_promo) (#litres_trial_promo)“Future Shock”) (#litres_trial_promo)
Postface (#litres_trial_promo) (#litres_trial_promo)de (#litres_trial_promo)Antonio Scacco ( (#litres_trial_promo)e (#litres_trial_promo)xtrait de son article paru dans le numéro 60 de la revue “Future Shock”) (#litres_trial_promo)


Guido Pagliarino (#ulink_98caba11-f8c8-59e1-bcf9-3fa99f1191b7)

T (#ulink_98caba11-f8c8-59e1-bcf9-3fa99f1191b7)ransition (#ulink_98caba11-f8c8-59e1-bcf9-3fa99f1191b7)s (#ulink_98caba11-f8c8-59e1-bcf9-3fa99f1191b7)
Roman en deux parties (#ulink_98caba11-f8c8-59e1-bcf9-3fa99f1191b7)

Première Partie : “Univers parallèles” (#ulink_ea20e911-df00-5c10-a80e-7e1a55a605a4)

Chapitre 1

Dans la salle du Mappemonde au Palais de Venise où se trouve le vaste bureau romain appartenant au chef du gouvernement et le téléphone réservé blanc, directement relié à seulement quelque excellents numéros, avait sonné. Il était 15 heures et 28 minutes du 13 juin 1933, XI de l'ère fasciste.
Benito Mussolini assis au bureau, avait levé le combiné de l'appareil, posé exactement à sa droite à côté d'un autre téléphone, noir, où la ligne passait par la centrale.
À l'autre bout de la ligne il y avait le docteur Arthur Bocchini, une figure puissante de la direction générale de la Sûreté Publique
et, donc de la puissante et redoutable division de la police politique OVRA : la signification du sigle, pour intimider au mieux le public, n'a jamais été éclaircie, son appellation est peut-être Organe de Vigilance sur les Crimes Antiétatiques, mais sa fonction de tutelle suprême du régime fasciste était bien connue par tous.
«Duce, je vous
salue : je suis Bocchini», il avait débuté.
«Dis- moi, Bocchini !» les appels téléphoniques du chef de l'OVRA étaient presque toujours porteurs de dérangements, si ce n'était pas des ennuis, et Mussolini subissait un certain battement au cœur à entendre cette voix, et cherchait à cacher son émoi en utilisant un ton particulièrement impérieux.
Sans préliminaires, son locuteur lui avait déjà référé un fait extraordinaire : «Duce, ce matin un véhicule bizarre et inconnu est apparu dans le ciel de la Lombardie. Comme aujourd'hui le ciel est presque totalement couvert, cet appareil, qui est de forme inhabituelle, a disparu plusieurs fois entre les nuages, réapparaissant de temps en temps...»
«... et comment serait cette forme inhabituelle?»
«Le véhicule ressemble au disque d'un athlète lanceur».
«Alt ! Ça ne serait pas un hélicoptère de l'ingénieur D'ascanio?»

«Duce, on peut l'exclure, son dernier modèle était le fameux DAT 3 qui s'était décollé du sol d'à peine quelque mètres ; et puis, l'année dernière la Société D'ascanio-Troiani s'est dissoute, ayant épuisée les capitaux ; de plus il ne résulte pas que, du moins pour le moment, ils en construisent à l'étranger».
«Qu'est-ce qu'il fait maintenant d'Ascanio?»
«Il travaille à la Piaggio, sur des projets d'avions conventionnels de bombardements».
«Autre chose sur cet appareil volant inconnu?»
«Il présente un diamètre d'une dizaine de mètres, il est de couleur claire, entre le blanc et l'argent. Il a été repéré en premier par l’Observatoire de Brera et, pas beaucoup de temps après, par les passants au-dessus de divers zones de Milan : un des leurs, le capitaine des Alpins Alighiero Merolli, a informé l'Arme des Carabiniers, qui ont par la suite mis en alerte les miens et la Milice
et l'armée de l'air».
«Bien».
«Une escadrille Fiat CR 20
a décollé pour patrouiller le ciel de Milan et les alentours, en cherchant de repérer et photographier cet aéromobile et ensuite pour pouvoir le faire atterrir : une mission pour de rien facile, du fait de la journée nuageuse. Par chance il a voulu que le disque sortait d'improviste d'un cumulus juste au-dessus des avions ; il avait une trajectoire de vol anormale, il paraissait en difficulté, il avançait en se balançant un peu, ils m'ont dit, comme une toupie qui arrive à la fin de sa course quand elle commence à se balancer et ensuite qu'elle vacille pour s’arrêter d'ici à peu, d'un coup. Le commandant de l'escadrille le capitaine Attilio Forgini a ordonné à ce véhicule inconnu, par transmission radio en italien et en francais
, et en adoptant les figures de vol qui représentent visuellement tel ordre, de le suivre; mais il n'a pas réussi à temps ni à escorter l'aéromobile à l'aéroport le plus proche ni à l'abattre, cela aurait pu été possible car il était en-dehors de Milan: malgré les problèmes auquel il paraissait se trouver, le pilote étranger a accéléré d'un coup le disque jusqu'à une vitesse que nous avons pu évaluer à mille kilomètres à l'heure».
«Mill...!»
«Oui, Duce, pas moins, cela semble une chose sûre, il m'en a été assuré par leur Commandant que ces pilotes sont tous d'expériences et avec de grandes capacités en commençant par le chef d'escadrille»
«Nos avions voyagent à combien précisément?»
«Oh, Duce, ils sont très rapide, mais au maximum ils atteignent les deux-cents-soixante à l'heure. Je sais que, grâce mes sources à la Fiat, à Turin ils sont en train de faire des vols expérimentaux avec un nouveau modèle, le CR 32, mais aussi ce biplan, même si plus rapide, n'arrive même pas de loin à cet appareil inconnu, il ne dépasse pas en effet les 375 kilomètres à l'heure, à part que, pour maintenant, il existe seulement quelques prototypes expérimentaux et on prévoit la production en série au plus tôt pour l'année prochaine».
Mussolini avait serré les mâchoires : «Un préjudice d'image et un danger militaire très grave pour l’Italie ! Nous ne pouvons pas rester en arrière dans l'innovation aéronautique ! Écoute, Bocchini, pour le moment je téléphone à Balbo, pour qu'il donne immédiatement les ordres aux Commandes des avions du Nord pour faire décoller d'autres escadrilles : peut-être que quelqu'un réussira à l'informer de nouveau, et cette fois même de l'abbatt...»
«…non, Duce, Excusez-moi…»
«Pourquoi non?!»
«Excusez-moi, je veux dire que l'aéromobile a déjà été captur...»
«…et tu ne pouvais pas le dire tout de suite ?”
«Euh…oui, Duce, en réalité j'étais justement sur le point de vous le dire».
«Vas-y parle !»
«Disparu de la vue, cette sorte de plat volant n'a pas réussi à se cacher pour longtemps, peu de temps après il a atterrit en pleine campagne, ou pour mieux dire, il a été vu tombé en chute libre sur les derniers mètres, comme si le moteur l'avait planté d'un coup, au-dessus d'un champ de blé entre les localités de Sesto Calende, Varèse et Vergiate: plus près à cette dernière.»
«Qui l'a vu?»
«Un certain Annibale Moretti, un agriculteur propriétaire de parcelles et dont un de ses champs est voisin à celui de l’impact : un fasciste de la première heure qui a fait la Marche sur Rome. Peu après être arrivé en vélo dans cette partie pour une inspection sur l'état de maturation du blé, il a entendu un sifflement, il a levé la tête et il a pu suivre la chute de cet aéromobile et en voir l'impact sur le champ limitrophe; il ne s'est pas approché redoutant un incendie subséquent ou d'une explosion, ce que par contre ne s'est pas produit; cependant, il est remonté rapidement sur son vélo et a averti le poste local des Carabiniers, commandé par le maréchal majeur Amilcare Palumbo. Ces derniers se sont immédiatement activés, il a retenu au poste seulement les hommes strictement nécessaires à l'ordre public et a fait bloquer par les autres le trafic civil dans la zone d'impact. Heureusement, depuis la route la plus proche, une nationale, on ne pouvait pas voir quoique ce soit de l'avion, parce qu'elle est distante de quatre-cents mètres et il y a des arbres pour cacher, par contre à côté de celui-ci, il m'ont dit, il y a un sentier en terre battue, celui par lequel est arrivé et repartit Morettti en vélo, mais il y passe rarement quelqu'un. L'aéromobile a été entouré d'hommes venant des trois forces de sécurité, alors qu'une centurie
de la Milice, venue de la caserne non lointaine Giovanni Berta, a commencé à ratisser les champs et le bois de la zone et ensuite, édifices par édifices, et aussi Vergiate».
«…et Moretti? Il ira à parler autour de soi?»
«Non, Duce : Palumbo l'a retenu avec l'excuse que c'était nécessaire de collaborer à la rédaction d'un verbal. Sur son ordre, il y avait évidemment un officier, avec l'agriculteur devant, qui s'est mis à battre à la machine avec une lenteur étudiée, en demandant, écrivant, corrigeant etcetera. Pendant ce temps, le maréchal avertissait les autres forces de la Police et la Milice et ordonnait à son vice, un certain brigadier Aldo Pelassa, de se rendre sur le lieu pour bloquer le trafic et de surveiller l’appareil ; le maréchal demandait d'ultérieures dispositions aux supérieurs. Avant de répondre, ils m'ont averti, compte tenu de la délicate situation, et j’ai transmis directement au maréchal l'ordre de faire conduire le témoin à la caserne Berta de la Milice, avec l'excuse de l'approfondissement d'enquêtes, pour que vous soyez bien informé. Il m'a téléphoné, peu avant, le primo seniore
Ilario Trevisan, commandant de la cohorte
, pour m'avertir que Moretti est arrivé et est en train d'attendre dans la petite salle des entretiens auprès du corps de garde. Maintenant, Duce, j'attends vos directives, les ordres précis, pour les transmettre à Trevisan».
«Mmmmh… Ce Moretti, tu m'as dit, c'est un fasciste de la première heure et il faut en tenir compte... mais s'il en parle autour de lui, du moins pour le moment... Écoute, Bocchini, faites comme ça : laissez le libre, mais seulement après que vous aurez diffusé les nouvelles qui nous conviennent : transmet la communication à la radio et dans les journaux, avec l'habituelle Stefani, qu'une météorite s'est précipitée du ciel ; et en attendant, endoctrinez Moretti».
Stefani était l'agence de presse officielle du régime, chargée de fournir aux médias les informations voulues dans les formes les plus commodes, et d'en contrôler minutieusement la diffusion, et d'ordonner l’arrêt de n'importe quelle information indésirable qui, malencontreusement, aurait commencer à circuler. L'agence était dirigée par le journaliste fasciste Manlio Moranti, né sur les mêmes terres que Mussolini, à Forli.
«Aux ordres, Duce», avait répondu Bocchini.
«Maintenant parle-moi du pilote de l'aéromobile».
«À l'intérieur, il y avait trois personnes, aucune n'étaient vivantes : deux cadavres d'hommes et un de femme, tous vêtus d'habits légers qui seront analysés à peine que possible par les chimistes : ils avaient des mocassins aux pieds et, sur eux, des chemises à manches courtes et des pantalons, et aussi la femme, était habillée de la même manière que celles qui vont en vacances à la mer, parfois même les femmes les plus modernes...».
«…femmes effrontées».
«Oui, Duce. Il ne s'agit pas d'une devise, parce que les couleurs de leurs vêtements sont variées, un des morts étaient habillé tout en noir, les deux autres avaient respectivement une chemise verte et un pantalon de couleur céleste, la femme, et jaune et gris, l'homme».
«Ils auront voulu aller à la mer tout de suite après», avait blagué Mussolini pour se défaire de l'inquiétude qui l'avait pris.
Le chef de l'OVRA ne l'avait pas du tout comprit : «Duce, il est possible que sur cet appareil les moteurs génèrent beaucoup de chaleur et alors...»
«…mais quelle belle découverte, Bocchini !»
«Ex...cusez-moi Duce, je n'avais pas comp...»
«…Bref, retournons sérieux : pour moi, ces trois-là ce sont des espions, et non pas de simple pilotes d'essai. Dommage qu'ils soient morts et que tes hommes ne peuvent pas les interroger comme il le faut, toujours s'il n'en pas qui sont encore en vie, bien entendu : tu ne penses pas que quelqu'un pourrait être sortit du véhicule et s’être caché?»
«Duce, sur le moment il y a eu aussi de notre part le même doute et même un très fort doute, compte tenu des postes assis sur ce disque qui sont quatre ; mais maintenant on peut penser qu'il n'y a pas de survivant, parce que toute la zone et aussi la zone de Vergiate ont été cherchées par la Milice : il s'est conclu que un des sièges n'a pas été occupé».
«Mmmhh… oui, c'est probable. À part cela, Bocchini, je te dis que la présence féminine dans l'aéromobile m'a paru un peu bizarre, même si, dans le monde, il y a aussi des pilotes d'avion du genre féminin, figures d'ailleurs très exceptionnelles» – les superlatifs, surtout s'ils sont excessifs plaisent beaucoup à Mussolini – «comme par exemple cette aviatrice américaine que toi tu m'en avais parlé auparavant, celle de l'année dernière qui avait survolé toute seule l'Atlantique... Comment elle s’appelle?»
«Amelia Earhart
».
«Ah, oui ; et… ça ne serait pas elle par hasard?»
«On est en train de le contrôler, Duce. Cependant, je vous informe entre parenthèses que, il y a pas longtemps, nous avons nous aussi une pilote héroïque féminine, la vingt-deuxième provenant de la région des Marches Carina Negrone qui justement, par pure hasard ce matin, a réussi le brevet de pilotage à Genève, en décollant avec un hydravion Caproncino depuis la mer sous-jacente à La Lanterna».
«Bravo Bocchini ! Belle information pour la propagande ! La femme est de foie fasciste, non?»
«Une patriote, Duce, et a été instruite par un pilote militaire en congé, un héros de la Grande Guerre : l'industriel génois Giorgio Parodi».
«Je connais, je connais. Très bien : en attendant je t'ordonne de faire la publicité avec Stefani sur l'audacieuse aviatrice italienne : la nouvelle contribuera à distraire les journaux de cet aéromobile inconnu, car ce dernier événement ne favorisera sûrement pas l'image de notre aviation. Parallèlement, nous bloquons l'information du disque en balançant la baliverne du bolide céleste. Jusqu'à aujourd'hui notre aéronautique a été la première des premières au monde et le monde entier doit continuer à le penser. Mille kilomètres à l’heure ! C'est un truc de roman à la Jules Verne ! Nous devrons aussi arriver, hein?»
«Oui bien sûr, Duce», avait assuré Bocchini même si avec la production aéronautique il avait à que faire tout comme un saucisson avec les fraises à la chantilly.
«Si tu ne me l'aurais pas dit je ne le croirais pas ; mille kilomètres à l’heure : formidable : mais retournons à la femme morte : sa présence dans le véhicule confirme sur ce que j'ai dit avant».
«?»
«…mais oui, que cela s'agit d’espionnage ! La femme en tant que telle, ne pouvait pas être une militaire, elle serait plutôt une interprète, ou quelque chose du genre, d'un service secret».
«Oui Duce. J’enquêterais. Pour le moment, si vous permettez, je continue à vous informer».
«Procède».
«En ambulance, les trois cadavres ont été emmenés dans la chambre mortuaire de l’hôpital militaire de Milan, où ils viennent d’être gardés en attendant l'autopsie. Et en même temps sur le lieu de l'impact est arrivé des camions spéciaux et des grues mobiles de l'aéronautique, ils avaient tous des gros pneus cloutés ou avec des chenilles pour les terrains non goudronnés, et ils ont réussi à charger le véhicule et à libérer la zone de l’encombrante présence, bien sûr après avoir interdit le trafic sur tout le parcours, car le disque occupe presque toute la largeur de la grande route».
«Dégâts aux cultures locales?»
«Euh, oui, Duce, entre les chenilles et les pneus cloutés, et en considérant que jusqu'à la route goudronnée il y a seulement un sentier en terre, les champs des deux côtés de ce dernier ont eu d'importants dégâts».
«Nous rembourserons les propriétaires. J'en informerais le préfet local... de quelle province» ?”
«Varèse, Vergiate et en province de Varèse».
«Oui, Varèse. Photos du disque?»
«Oui, Duce, beaucoup de photographies ont été prises».
«Fais les moi voir tout de suite».
«Nous sommes en train de les imprimer, Duce. Pour demain matin au maximum, avec le courrier express de la Sécurité Publique, elles seront sur votre bureau».
«Bien. Continue.»
«Le véhicule a été mis non loin du lieu d'atterrissage, dans les structures des anciens garages Électrochimique Docteur Rossi, achetés il y a longtemps par l'industrie d'avions SIAI Marchetti qui les a transformés en usine d'aéroplanes. À côté du site la SIAI, avec le Ministère de l'aéronautique et l'intervention du Génie aéronautique, a construit une piste pour les essais de vols”.
«Comment est la sécurité?»
«Un manipolo
d'hommes de la Milice de la caserne Berta monte la garde tant qu'au disque qu’à la piste ; je leur les ai accolé deux maréchaux de l'OVRA, qui m’informeront quotidiennement».
«Ils doivent être tous parfaitement frais d'esprit, pour ne pas avoir un seul moment d'inattention. Leur tours de garde est de vingt-quatre-heures?»
«Non, Duce : je change mes hommes toutes les douze heures, surtout parce qu'ils sont toujours sur la garde».
«D'accord. Écoute, Bocchini, c'est inutile de souligner que ce fait d'aujourd'hui est une priorité absolue. Il doit partir immédiatement l'interdiction à la presse de parler de ce qui s'est passé, elle devra seulement parler de l'aérolite naturel et insister sur cette histoire, même si les vraies nouvelles ont déjà été récoltées par quelques organes d'informations. Procède avec Stefani et fais préciser aux journalistes que les auteurs qui parlent, même si seulement, de voix minimes différentes à la version de l'aérolite naturel, seront dénoncés par le Tribunal pour la Sécurité de l’État».
Telle dénonce aura pour lourde conséquence l'envoi sur la petite île donnant sur Ventotene, destinée au séjour coercitifs, des membres non alignés à la culture et des journalistes pas assez fidèles aux ordres transmis par les soi-disant ordres transparents de l'Agence Stefani.
«Au revoir, Bocchini. Je te rappelle», avait conclu Mussolini.
Le chef de l'OVRA, répondu au salut et attaqua le récepteur, il avait levé le combiné d'un autre appareil, qui était en directe communication avec le standard de Stefani, et avait passé les dispositions impératives qu'il avait reçu du Grand Chef. Il avait ordonné d’envoyer de tels ordres à tous les médias par un télégramme éclair.
Le siège milanais de l'agence s'était activé sans retard, non seulement car il était le plus proche du lieu de l’atterrissage, mais aussi car à Milan résidait le chef de la Stefani Manlio Morgagni et cette section était considérée importante, si pas plus que celle de Rome.
Immédiatement après il a été fourni téléphoniquement à l'observatoire de Brera par Bocchini en personne, l'ordre de faire tout de suite passer à la presse le "bulletin scientifique" attestant l'objet qui a été vu dans le ciel de Milan comme absolument normal, un aérolite qui s'était ensuite abattu au sol en pleine campagne; il sera suivi d'une lettre de confirmation au directeur de l'observatoire, qui lui sera livré en main propre par un coursier de la Sécurité Publique: une lettre seulement à lire pour ensuite la consigner tout de suite au messager, qui l'aura reporté à l'OVRA et cette dernière l'aura archivé parmi les documents classifiés secrets.
Chapitre 2

Ils allaient restés longtemps sur cette planète azure de masse à peine mineure à celle de leur monde et qui avait des mers et des continents.
Tout de suite après l'introduction de la chrono-aéronef en orbite standard, les chrono-astronautes avaient lancé les satellites d'inspection, pour effectuer la cartographie et le relèvement d’éventuelles formes biologiques. Les données analysées avaient relevé la vie animale dans les océans et dans les plus grands miroirs d'eau lacustres, mais pas sur la terre émergée, même s'ils ont été notés des vestiges d'une civilisation maintenant disparue. La végétation sur la terre ferme, qui était en majeur partie désertique, était composée de mousses, de buissons et d'arbustes puis dans l'eau et sur la superficie il y avait des algues et nénuphars : aucune forme végétale plus complexe n’était présente sur ce monde.
Les explorateurs scientifiques qui étaient descendus du disque de débarquement, qui se déplaçait selon le principe de l'anti-gravité, exploitant l'énergie solaire de l'étoile la plus proche et, de réserve, celle produite avec la fusion nucléaire dans la chrono-aéronef et emmagasinée dans les accumulateurs des navettes. Chacune de celles-ci avait en dotation standard quatre missiles armés avec des bombes, deux puissants désintégrateurs et deux à la fusion thermique, ils ne devaient pas se servir de ces armes ou seulement en cas extrêmes, ou bien pour les opérations scientifiques, par exemple pour ouvrir un terrain afin de procéder aux enquêtes géologiques. Ou tout au plus, en cas d'hostilités avec les natifs ou en présence de fauves sur les lieux du débarquement, d'autre part complètement absents sur cette planète, chaque disque pouvait lancer des rayons qui étourdissaient et paralysaient temporairement. Quant à la défense personnelle, chaque chercheur portait une petite mais efficace arme individuelle paralysante. Chacun était doté en plus, pour les nécessités les plus diverses, d'un éclectique micro-ordinateur qui a été implanté chirurgicalement dans le cerveau et devenait actif avec la pensée, ou bien il était tenu en poche ou à la ceinture et pouvait être allumé et utilisé avec la parole. Et enfin chacun avait sur lui une petite boîte avec des moucherons électronique d'espionnage, actifs avec la voix et utiles pour l'exploration du territoire en secret presque absolu, apparaissant comme de simples insectes.
Dans l'océan et dans les lacs de la planète extra-terrestre, les astro-biologistes avaient capturés de nombreux exemplaires vivants des différentes espèces aquatiques, immergées dans deux grandes bassines de cigare, une avec de l'eau salée et l'autre de l'eau douce. Les plantes aquatiques étaient insérées écologiquement dans ces bassines.
Les historiens et les archéologues de l'expédition s'étaient concentrés sur les vestiges et sur les autres objets de la civilisation disparue situés autour et à l'intérieur de la zone de débarquement ; ont été observées, photographiées et reprises des inscriptions sur les monuments et les tombes, sur les parois internes des édifices et sur les manufactures. Toujours sur la terre ferme, ils avaient récoltés des structures osseuses des animaux quadrupèdes et bipèdes de différente taille et, de particulier intérêt, des squelettes qui rappelaient pour leur formes et dimensions, e non avec de fortes différences, ceux des scientifiques : en dehors des bipèdes, et donnée la position des orbites, à vision stéréoscopique. Il a été découvert sur les routes des épaves d'automobiles et des ruines d'hangars et sur de amples étendues, qui étaient sûrement dans un lointain passé des aéroports et étaient maintenant couverts d'un maquis d'arbustes et de mousses, des carcasses d'aéroplanes. Dans ce qui devait être les habitations de l'espèce dominante, ils ont récupérés des plats en faïence, verres, casseroles en aluminium et autres ustensiles de cuisine, et ainsi de ce qui restait des frigidaires, machines à laver, radio et télévisions. Dans certains édifices les chercheurs avaient récupérés des cadres et des livres, certains avec des pages fines et jaunies et très fragile avec des écritures effacées si elles n'avaient pas totalement disparues, et d'autres qui avaient des feuilles de meilleure qualité qui, grâce aux encres meilleures, ils avaient suffisamment résistés au temps, même en souffrant des tâches et de la mousse, et présentaient des écritures évidentes. Certains de ces répertoires graphiques consistaient en calculs mathématiques. Dans un appartement particulièrement digne d'attention, il a été découvert à terre une peinture à côté de ce qu'il restait d'un clou rouillé presque devenu maintenant une poussière, il a dû s'être détaché de la paroi qui sait depuis quand, en portant derrière lui le cadre. La salle devait être celle d'une salle à manger. Ils ont aussi récupérés dans le même local, un appareil sonore avec à l'intérieur un disque enregistré, en bon état. À côté, allongés par terre, gisaient deux squelettes, l'un adulte, encore enveloppé par du linge maintenant consumé à cause du temps, et l'autre, sans vêtements, d'un nouveau-né ou peut-être celui d'un fœtus. Dans ce qui devait être une salle de projection, il y avait des bobines de pellicules, à premier examen ruinées ; mais sur la navette, en les défilant avec grande attention, ils ont découverts deux bobines encore en bon état. Elles ont été consignées à l'expert de restauration vidéo sonore. Les sons des films étaient irrécupérables, parce qu'ils n'étaient pas optiques mais ils étaient magnétiques et donc particulièrement détériorables, le son était sûrement stéréophonique. Dans une des deux bobines de pellicule, la moins abîmée et qui a été restaurée en première et passée à l'ordinateur, les chercheurs avaient pu observer une route avec des piétons sur les trottoirs et un trafic non intense de véhicules avec des moteurs à essence, avec des formes similaires à ceux des carcasses retrouvées de voitures et camions. Et dans la seconde bobine de pellicule retrouvée et récupérable, après l'avoir restaurée et transférées les images sur l'ordinateur, on a pu voir un centre de vacances d'été de personnes nues.
Chapitre 3

Le matin du 14 juin 1933, tôt, le “ fasciste de la première heure” Annibale Moretti, dûment instruit et fatigué par la nuit insomniaque à part quelques brèves siestes sur une chaise, a été libéré pour quitter la caserne Giovanni Berta et retourner à la maison : avec tous les remerciements pour la collaboration prêtée.
Sa bicyclette était restée à la gare des Carabiniers parce que le jour d'avant il s'était transféré au poste de la Milice avec une camionnette; Moretti s'était résigné à faire toute la route à pied jusqu'à chez lui, distante d'une dizaine de kilomètres de la caserne, que personne, du commandant au adjudant général, au centurion employé à la sécurité du service, à l'officiel de garde, s'était proposé pour un passage motorisé. Ils ne l’avaient même pas donné à manger, ni au diner de la soirée précédente, ni au petit déjeuner de ce matin, ensemble avec la troupe s'il n'y a pas autre, s'était dit Annibale, sinon avec groupe des sous officies ou peut être officiels. Avec l'estomac vide, il avait fait un arrêt au premier café qu'il avait rencontré, qui exhibait l'enseigne 'La Megasciada': qui était plutôt un trani
qu’un café, mais doté d'une machine « napolitaine »
pour les peu clients abstèmes et, la nuit, pour les tranatt trop bourrés, c’est à dire pour ces clients trop bourrés pour retourner à la maison chez leur femme sans avoir avalé, avant, un bon litre de vin. Exactement à 8 heures Moretti s'était assis pour ordonner un café et du pain. Il avait vu que dans le bar il y avait un appareil radiophonique et il avait demandé d'écouter le journal à la radio. Il s'était contenté et Annibale avait pu entendre, en écoutant citer anonymement, exactement comme le communiqué qu'il avait espéré : “…et le bolide céleste a été vu en premier par un agraire, fasciste ante Marcia, qui tout de suite a informé, avec la typique diligence du vrai fasciste ! Les Carabiniers, avec d'autres forces de l'ordre, l’ont récupéré et consigné à la science de ce qu’il restait de cet objet céleste” : La nouvelle de cette météorite a été diffusé toute la soirée jusqu'à l’EIAR
et dans les éditions de fin après-midi des informations et, de ceux du matin et des premiers journaux radio. Annibale n'a pas été stupéfait d'entendre l’histoire du bolide, en effet dans la caserne Berta il a été invité répétitivement, par différents officiels, à étudier par cœur une phrase qui parlait du bolide, écrite et imprimé l'après-midi précédente, sur un feuillet, par le commandant Trevisan, mais précédemment imaginée et communiquée par téléphone à Bocchini. C'était une leçon pointilleuse afin de répéter en public et en famille: “il s'agit d'un bolide, c'est à dire d'un objet naturel tombé du ciel, mais il n'était pas rond mais d'une forme bizarre de pierre discoïdale, un peu comme celles qu'on lance sur l'eau pour les faire rebondir, mais en vraiment plus grande”. Le matin, enfin, le premier sénior Trevisan, pour l’occasion arrivé en avance de la maison, avaient interrogé l’agraire avec scrupule. En donnant comme preuve celle de connaitre la leçon par cœur. A la précise demande du commandement, qu’il lui a révolté peu avant de le congédier, qu’il aurait assuré que c’est comme ça qu’il aurait dit et non diversement, en ajoutant décidé pour une plus grande crédibilité: “Oui, bien sûr, on comprend bien que c’est un gros caillou plat tombé du ciel, c’est si évident, monsieur le premier sénior”. Dans son cœur pourtant l’homme, étant de fine intelligence même s’il n’avait pas complété la ce2, il ne l’a pas cru et il était resté convaincu– seulement mensonges– que cela était bel et bien un aéromobile, à la forme d’un étrange disque et secret, oui messieurs, et non un objet naturel tombé du ciel.
Toujours en cette matinée du 14 juin 1933, dans le même moment où Moretti était en train de faire son premier petit déjeuner en écoutant le journal radio et en raisonnant pour soi-même, Mussolini, était de nouveau en train de réfléchir sur cet aéromobile inconnu : 'Prototype français, anglais ou germanique ?'. “L’Allemagne”, il s’était dit, “cela me semble peu possible, que cet hystérique à la moustache à la Charlot est au pouvoir depuis peu de mois, et avant, avec tous ces bordels qu’ils avaient là-dessus les allemands, ils ne pensaient surement pas à projeter de nouveaux vélivoles
. Mais maintenant 'l sbàfi
Adolf est en train de mettre de l’ordre vite fait”: Mussolini n’avait pas en sympathie son imitateur politique adorant qui, en parlant en public, s’abandonnait à des moments hystériques et, comme lui avaient référés les services secrets, il se perdait en privé, dans certains moments, dans les plus graves mélancolies, plein de peur pour le jugement du monde et plein de sens d’infériorité, chose absolument inconcevable, par contre, pour un présomptueux de nature comme le Duce qui était certain d’être admiré, surtout par les chefs et les ministres des autres nations, comme par exemple le chancelier de l’échiquier britannique Winston – Winnie – Churchill qui lui avait fait une rencontre à Rome en 1929
et qui le nommait le cigare – “grand fumeur de cigares Montecristo numéro 1”, que lui avaient reportés les efficaces services de l’OVRA –; mais être admiré par 'l sbàfi Adolf ne lui plaisait pas vraiment!
Et pourtant c’était justement l’exemple de Mussolini à avoir donner l’impulsion à l’action de Adolf Hitler, 'l sbàfi pour le Duce, chef d’un mouvement analogue au fascisme, sortit sur les bases d’un minuscule Parti Allemand des Travailleurs devenu le Parti National socialiste qui avait exprimé tout ce qu’est de violemment aberrant qui couvait sur la défaite allemande, en premier lieu le traditionnel militarisme et le racisme, auquel le Führer aux moustaches à la Charlie Chaplin avait péché pour la construction de sa doctrine funeste qui l’avait porté au sommet de l’Allemagne le 31 janvier de cette même année 1933 dans lequel l’Italie aura capturé, en juin, le disque volant..

Le téléphone blanc du Duce avait sonné. Même si on était maintenant les 19 heures passées, Mussolini était encore dans son bureau présidentiel.
C’était Bocchini : “Duce, Bonjour !”
“Nouveautés ?”
“Nous connaissons la possible nationalité des trois cadavres”.
“Bravo ! Comment vous l’avez su ?”
“Facilement, grâce aux écritures du service à l’intérieur du disque, toutes en anglais, et en avec en plus, dans la même langue, sur les étiquettes intérieures de la lingerie intime des trois morts. Malheureusement, sur les T-shirt et les slips il ne résulte pas d’adresses d’entreprises de la Grande Bretagne ou d’un autres pays anglophone, mais la première nation, vu son pouvoir et sa situation politique actuelle, semble la plus poss …”
“...certainement ! La Grande Bretagne c’est très possible ! Ceux-là sont les maitres pour mettre le nez chez les autres ; et si c’est vrai que le cigare m’est de grande sympathie, c’est quand même un patriote anglais : Bien Bocchini, tu sais ce que tu dois faire avec les services de l’OVRA, alors que pour ces militaires je fais moi-même envoyer les dispositions”.
“Toujours à vos ordres, Duce, mais j’ai d’autres choses à vous dire”.
“Dis-les”.
“Avant tout, il s’est révélé précisément votre idée qu’il ne s’agissait pas d’essayeurs mais d’espions : on l’a compris quand dans un compartiment intérieur du disque on a trouvé d’autres habits bourgeois, ceux d’une citadine, et pas, disons comme ça, de vacancière comme ceux portés par les morts, et surtout, on a découvert des devises fascistes.
“Ah ! Ils voulaient atterrir, se déguiser et espionner, ces bourreaux ! Sur l’aéromobile il y a des bobines et des pellicules cinématographique déjà imprimés ?
“Non, Duce, on en a pas retrouvés, et même pas de pellicules vierges, ni de machines photographiques ou cinématographique, et voilà l’autre chose: on a découvert de divers petits objectifs extérieurs, au-dessus et en-dessous du disque et le long de sa circonférence, qui présentent la particularité de ne pas se mettre dans les caméras mais d’être reliés, à travers des ondes radio, et des appareils intérieurs qui semblent être des transmissions radio mais qui, bizarrement, n’ont pas de valvules ».
“Radio sans valvule?! Qu’est-ce qu’ils ont encore inventé ces anglais ?”
“Il pourrait s’agir de caméras de reprise et de transmissions radio d’images, comme celles de la télévision expérimentale anglaise, ce qui appuierait l’hypothèse d’espionnage de la part de cette nations; mais, Duce, ce sont des caméras radio
petites, et même très petites, non gigantesques comme celles que nous avons photographié secrètement à la BBC
”.
“Là, Marconi doit être ici, hein ?”
“Oui Duce”.
Guglielmo Marconi était l’inventeur du télégraphe sans fils et l’un des pères du système radio. Il faisait partit des plus importantes figures du régime, président depuis septembre 1930 de l’Académie de l’Italie, prix Nobel pour la physique et en plus, avec beaucoup d’autres choses, amiral de la Régie Marine Militaire dans lequel, après une brève parenthèse dans le Génie, avait milité durant la grande guerre .
“Toi, Bocchini, tu penses qu’ils voulaient transmettre des photos et des films jusqu’en Angleterre ?”
“Le suspect me semble licite, Duce”.
“...et malheureusement maintenant Marconi est en mer à faire des expériences. Quelle région est en train de croiser son bateau ?”
“L’amiral est sur la route du retour, dans l’océan Indien dans la Mer Rouge, mais nous savons par lui-même, par radio, qu’il mettra l’ancre quelques fois encore, pour d’autres expériences qu’il a au programme ».
“Je ne peux pas en solliciter le retour, les siennes sont toujours des expérimentations basilaires pour l’Italie ; mais à peine qu’il sera en patrie, je l’interpellerai. Pendant ce temps tiens-moi toujours informé sur tous les développements relatifs à cet aéromobile étrange, téléphone moi aussi à Villa Torlonia
si tu le retiens utile, en fait, fais le dès que tu as des informations sur les aéromobiles étranges. Ciao, Bocchini et… bravo !”
Tout de suite après, Mussolini avait ordonné aux services secrets militaires de se mettre en particulière alerte en Grande Bretagne, et sans oublier les autres nations industrielles anglophones, et d’enquêter en particulier sur les avions à forme de disque, les machines ciné photographique sans pellicule et les appareils radio sans valvules capables d’envoyer des images.
Ce même soir, peu avant de laisser le bureau et de rentrer à Villa Torlonia, le Duce avait encore disposé, d’impulsion comme il le faisait souvent , de rappeler depuis la Chine le général Gian Galeazzo Ciano comte de Cortellazzo et Buccari qui, ce Consul pénitentiaire, résidait à Shanghai avec sa femme comtesse Edda née Mussolini: elle a sauté à l’improviste dans l’esprit du Duce l’idée de le mettre à la direction du bureau presse, l’organe romain chargé du contrôle et de la guide des médias avec l’auxiliaire de Bocchini et de la Stefani, en le portant ainsi “directement à la maison”, avait dit à la femme Rachèle quand elle était rentrée pour le diner, la direction de la surveillance pour l’information
. L’épouse avait seulement marmotté, et ce n’était pas la première fois, que cet azidèint d’ànder in cà
, ambitieux et surtout avec cette petit voix pas très viril, ve', il ne lui plaisait en fait pas beaucoup, ve'!

Dans la seconde matinée du 14 juin Annibale Moretti, arrivé à la maison, avait eu la malheureuse idée de révéler à la famille la vérité sur le disque; et le même soir son unique fils, un dix-neuvième qui part prochainement comme militaire de lève, avait eu la pessimiste initiative, après diner, d’en parler à la bande ses amis au 'Il Rebecchino', le bar du village où il se réunissaient, avec les autres, les ouvriers agricoles de son père, un temps vigoureux communistes et haineux de leur employeur, et ensuite soumis de force au régime, séduits par Mussolini, comme beaucoup d’autres prolétaires ruraux et ouvriers, avec certains avantages concédés comme les cercles de divertissement et les sorties de l’Institut National de l’Après- travail, ou comme les crèches et les colonies de mer ou de montagne pour les fils. Les ouvriers de Moretti, à cause de leur longue langue et de leur jalousie pour le patron, lequel malgré sa sujétion maintenant consolidée au fascisme restait désireux d’un peu de soulagement, avaient raconté le matin suivant, partout et aux gardes civiques en premier, que leur patron avait dit un gros mensonge comme une maison, car il n’avait pas vu une pierre plate, mais un aéroplane ennemi à la forme de disque qui s’était précipité à côté d’un de ses champs. Et donc : patatras ! Annibale Moretti a été pris chez soi pour y être interné dans un asile: et faire ainsi en manière que tout le monde sache que le pauvre était un fou et que cela était pour son bien et que l’Autorité s’activait pour le soigner, que confondre une pierre avec des avions pouvait seulement créer des complications internationales et, donc, c’était un pauvre fou mais le laisser libre était dangereux, pour lui et pour tout le monde. Quant au fils, même s’il s’était bien gardé, tout comme sa mère, de commenter avec qui que soit le séjour du père à l’asile, il avait reçu quelques jours après, la carte réquisitionnée disant qu’il devait partir au bataillon et duquel il était sorti un mois après en miettes dans un cercueil de métal scellé, à cause d’un malheureux incident d’entrainement du la maladresse de l’engagé Moretti dans l’usage de l’explosif: peut-être que c’était la vérité, mais le suspect d’une disgrâce procurée par un homme du régime infiltré dans le service avait envahi le cœur de la mère; elle est quand même restée silencieuse sans présenter les dénonces, et ni le Parquet Militaire avait retenu de devoir enquêter. Madame Moretti a été laissée en paix et, elle avait même reçue une petite pension : elle n’a pas eu d’ennuis, non seulement car elle était resté silencieuse, mais aussi car, en ce temps, les femmes étaient encore considérée assez peu, et pas du tout si elles appartenaient au peuple ignorant, pour cela, donc, aux affirmations d’une rurale semi-analphabète on aura donné la même crédibilité à ce qu’on peut donner au gloussement d’une poule.
Du pauvre mari “fasciste de la première heure ” on en a perdu les traces depuis longtemps, en étant été transféré d’un asile à un autre, jusqu’à un jour, en janvier 1934, il est arrivé une carte à la maison : pas une lettre, et ainsi les employés postaux du village pouvaient la lire et, en espérant, divulguer, et ce qui c’est en effet vérifié. Avec une telle carte on informait Madame Moretti que le pauvre mari était mort en Sardaigne à l’hôpital à cause d’une pneumonie et demandait si on pouvait l’enterrer dans la région locale ou si la famille voulait aller là pour le transporter au cimetière de leur terre. La femme devait répondre entre 5 jours de la date d’expédition si elle voulait transférer le corps de son mari, dans le cas contraire le silence aura valu comme consentement à l’inhumation sur l’île. Il était déjà passé cinq jours, et sûrement Moretti a été enterré ; la veuve avait donc renoncé à agir, et aussi en considérant les coûts et les difficultés, pour une femme seule et ignorante, de se rendre en Sardaigne, de procéder à l’exhumation et d’envoyer le défunt jusqu’au pays lombardien.

Mussolini, ayant dormit béatement pour toute la nuit, entré vers 7 heures du matin le 15 juin 1933 dans la salle de bains pour les normaux besoins du réveil, en urinant il avait pris une de ses décisions éclaires :
À peine arrivé au bureau, il était 8 heures et 10 minutes, il avait convoqué, dans une heure le ministre de l’éducation Nationale Francesco Ercole et celui de la guerre Pietro Gazzera
: l’argument qu’il aura présenté interessait aussi les ministères de l’Étranger
et de l’Intérieur, mais Mussolini en était le chef lui-même, à intérim; il avait fait venir le sous-secrétaire de l’Intérieur Guido Buffarini Guidi qui, de fait, ceux-ci avaient la direction de ce ministère.
Exactement quarante-neuf minutes après, les deux ministres et le sous-secrétaire, traversaient la porte du bureau-salon préalablement ouverte par un valet, donnant sur le bureau et le siège du Chef du gouvernement qui se trouvaient presque dans le fond dans la partie opposée de la pièce, ils sont entrés côte à côte et il s’étaient dirigés à pas de course vers le Duce, toujours côte à côte, selon les récentes dispositions de Mussolini en personne; et le valet refermait derrière eux la porte : officiellement l’ordre de courir avait le but de réduire le temps dédié aux audiences, en laissant le temps au Grand Chef pour les autres taches, mais surtout car Mussolini adorait voir ces messieurs en chemise et veste noire obéir à lui ridiculement: depuis juin 1935 il aura fait sauter stratégiquement toutes les hiérarchies dans les cercles de feu durant le ainsi dit “samedi fasciste” ou, plus précisément, durant l’après-midi du même jour, dédié à la gymnastique et à l’éducation para militaire, un devoir qui devrait regardé tous les italiens. Déjà le fait de parcourir en marchant le long de la salle, avec le Duce se pavanant au fond derrière son bureau présidentiel, bras croisés, menton cabré, les yeux tournés vers les yeux du convoqué, ou en transitant de l’un à l’autre des convoqués quand il y en avait plus d’un comme dans notre cas, mettait en profonde soumission, mais faire à pas de course le salon domptait et rendait dociles quand on se trouvait en face du Duce. Reçus les ordres ensuite, les convoqués devaient saluer ò la manière romaine leur Chef suprême, faire demi-tour et, toujours côte à côte et à pas de courses, hop, hop, sortir de la porte, et dans le même temps rouverte par le portier que Mussolini avait informé en appuyant sur un bouton sur son bureau dès que les convoqués lui avaient tourné les épaules. Il ne désirait pas, au fond, avoir des collaborateurs, hormis le confident Bocchini, mais simplement marionnettes.
Avec peu de paroles il avait donné les ordres aux deux ministres et au sous-secrétaire de constituer à l’université La Sapienza de Rome “en temps record!” un groupe secret de scientifiques et de techniciens, , “nommé, conventionnellement”, il avait ajouté , “Cabinet RS/33, acronyme de Recherches spéciales année 1933 ”: Mussolini, ex professeur des primaires, se montrait d’être un grand expert de la langue italienne et cela ne lui était pas en effet nouveau de créer des sigles ou des expressions; et aussi le très mystérieux acronyme OVRA était le sien.

Le grand chef n’avait pas convoqué avec les autres un quatrième ministre, même si lui aussi important pour le Cabinet, celui de l’Aéronautique général Italo Balbo, et il l’avait invité, seul, pour les 16 heures, il savait en effet que, étant un homme fasciste de la première heure et l’un des quatre chefs à la tête de la Marche de Rome, les soi-disant Quadrunviri de la Révolution, et en étant absolument convaincu de sa propre valeur, Balbo ne s’est jamais présenté humblement et à pas de course, toujours prêt comme il était, où, à critiquer en face du Duce, et peut être aussi en ajoutant quelques insolences. De plus, il jouissait d’énormes faveurs dans le pays en étant en compétition de popularité avec le même Mussolini. Il faisait partie de la minorité dans l’arène politique à lui donner le tu, que le Duce recevait avec embarras : il éprouvait une grande jalousie envers Balbo, même s’il le cachait bien et n’avait jamais rien fait pour l’endommager, mais se réservait à le tenir loin à la première occasion: il aura réussi à la fin du même 1933 en le promouvant au plus haut grade aéronautique, maréchal de l’air, après lui avoir adressé d’autres éloges et, peu de temps après, le 26 novembre, en le faisant nominer par le roi gouverneur de la soi-disant Quarta Sponda, la colonie italienne en Lybie afin de l’exiler.
Ce même soir du 15 juin, après avoir reçu Balbo et lui avoir donné les ordres, le Duce avait chargé la police politique OVRA en la personne de confiance Bocchini de gérer le travail du Cabinet et de lui reporter chaque information en mérite.
En temps record, dans chaque chef-lieu de province il était constitué, secrètement, une “section spéciale RS/33” de l’’OVRA avec le devoir d’informer Bocchini à chaque nouvelles et éventuelles informations de vélivoles inconnus, de quelconque forme, et de s’intéresser immédiatement et directement à plagier les témoins non militaires. Chaque avertissement devait être signalé avec un formulaire crée par Bocchini, siglé RS/33.FZ.4, dont le modèle a été transmis à toutes les préfectures italiennes et, de chacune de celles-ci, à tous les employés des forces de sécurité et aussi aux casernes locales de la Milice ; un analogue modèle, destiné aux officiels de l’aéronautique, a été envoyé par le bureau ministériel de Balbo à tous les commandants avions pour qu’ils le remettent aux employés. Mussolini avait aussi décidé que n’importe quel rapport relatif aux avertissements par des sujets civils devait passer par l’OVRA et depuis cela, trois ont été envoyé à lui personnellement et à Italo Balbo ministre de l’aéronautique et Gian Galeazzo Ciano Directeur entrant du bureau Presse, et aussi au siège central romain du Cabinet RS/33.
Balbo aussi, même s’il n’était pas un grand studieux, a été coopté dans le même Cabinet, pour sa détermination à promouvoir la Régie Aéronautique Militaire, et ayant comme proverbe “Il faut sublimer la passion du vol jusqu’à rendre l’Italie le pays le plus aviateur du monde »Quant aux membres scientifiques, à la tête de de l'RS/33 il a été choisi Guglielmo Marconi. Mais, étant en croisière autour du globe sur son bateau-laboratoire Elettra –le même nom de sa fille–, Mussolini avait décidé que, pour le moment, le Cabinet sera dirigé par l’astronaute et mathématicien professeur Gino Cecchini de l’observatoire de Milan Merate: dans les intentions du Duce, seulement provisoirement, pourtant, compte tenu de l’effacement du premier Nobel dans beaucoup d’autres recherches, Cecchini sera resté définitivement à la tête de l’RS/33. Les autres scientifiques appartenaient aux classes de médecine, sciences naturelles, physique et mathématiques de l’Académie royale d’Italie, sauf le président du conseil supérieur des Travaux publiques et sénateur Luigi Cozza, qui a été embauché dans le Cabinet comme référent de l’organisation et membre de liaison avec le Gouvernement.
Avant tout, il s’agissait de comprendre le fonctionnement de l’aéromobile étranger, pour en pouvoir en construire non seulement des similaires, mais en espérant des meilleurs, en entretenant ainsi l’Italie, “ de manière formidable” selon les paroles du Duce, le premier technicien aviateur qui, en ces années, était reconnu dans le monde entier et, avec cela, la concrète suprématie militaire de l’air et en admiration psychologique de l’Italie par tous les ennemis potentiels. Le programme comportait la concentration des recherches, au plus tôt, dans un centre doté d’installations très modernes, qui a été nommé, tout de suite, Institut central Aéronautique et qui sera créé en dehors de Rome mais non loin du siège universitaire de l’RS/33; il a été vite fait individué un lieu, le champ d’aviation Barbieri à Montecelio, où les installations seront prêtes entre 1933 et l’année 1935 et il y sera construit autour la nouvelle ville de Guidonia.
Chapitre 4

Comme il apparaissait dans le second morceau restauré du film, les nudistes extra-terrestres étaient des individus similaires aux êtres humains à part quelques caractères considérables :
Ils avaient un visage similaire au museau des koalas terrestres mais sans poils, et avec quatre doigts pour chaque main comme celles des squelettes humanoïdes retrouvés et pour cela l’arithmétique de cette espèce intelligente, comme il résultait par les feuilles de calculs et comme il s’est pu vérifier, après le déchiffrage des symboles, grâce aux calculs de la vingt-huitième *et professeur Raimonda Traversi, géniale mathématicienne et statisticienne de l’équipe, c’était sur la base du huit
: les ancêtres de ces koalas anthropomorphes devaient avoir commencé à faire les comptes, dans le lointain passé, sur leur huit doigts, alors que les êtres humains avaient appris à calculer sur leur dix doigts en créant une arithmétique décimale; l’autre différence importante c’était le porte-bébé sur le ventre des femmes: “Espèce mammifère marsupiale”, avait décrété, avec complète certitude, le docteur Aldo Gorgo, un cinquantaine pas mal et très maigre, médecin chirurgien militaire de bord et biologiste coordinateur du groupe scientifique astro-biologique.
Toutes les découvertes témoignaient qu’au moment de sa disparition, la civilité de la planète 2A Centauri
s’était trouvée dans la même situation scientifique-technologique de la Terre dans la première moitié du XX siècle; toutefois, à une première donnée approximative des différents produits et des squelettes, il a résulté qu’ils étaient correspondants à la période terrestre entre 1650 et 1750 pour la civilité extra-terrestres, au moment de son extinction, qui avait été faite plus de deux siècles après celle de notre planète: au retour à la maison, les données se serait répétées avec des instruments plus sophistiqués de cet ordinateur portable de l’astronef 2, mais le résultat ne sera sûrement pas si loin.
L’envie des scientifiques était grande pour découvrir la disparition de cette race intelligente. En premier lieu, l’enregistrement sur le disque phonique récupéré pourra donner une réponse, après le nettoyage sonore et un travail d’interprétation, ce n’est pas facile malgré l’aide des robots traducteurs; et il pourront aussi valoir les deux documents en papier retrouvés dans la même salle; mais cette étude et les autres pourront se déroulé seulement après le retour sur la Terre, dans l’Université de La Sapienza de Rome pour le compte de cette mission scientifique faite sur cette lointaine planète et maintenant le moment du rapatriement était arrivé, en étant presque passé la période, correspondante à un maximum de trois mois terrestres depuis le moment du départ, entre lequel il était obligé de rentrer par la loi du Parlement des États Confédérés D’Europe, la loi du Chrono-cosmique.

À la fin du diner le commandant, l’ingénieur Margherita Ferraris, avait communiqué sans préambules aux officiels hors service et aux scientifiques, tous assis avec elle autour de la grande table de la salle du déjeuner et des réunions: “Messieurs, dans peu de temps on retourne à la maison ”: Marguerite était une trente-septième célibataire élancée et approchant le mètre et quatre-vingt-cinq, chevelure noire et avec un visage plein et gracieux: une personne décidée et un officiel absolument brillant; elle s’est diplômée avec le maximum des votes, une douzaine d’années auparavant, en Ingénierie Spatiale au Polytechnique de Turin et, étant été admise par un concours, dans les deux dernières années, même à l’académie Chrono-astronautique Européenne, reliée aux autres polytechniques du continent, elle avait obtenu le grade de lieutenant du Corpsavec le diplôme, entrée en service, elle a été assignée avant comme second officiel à un vaisseau chrono-astronautique qui portait le numéro 9, c’est à dire le neuvième mis en ordre de construction, et ensuite elle est montée au grade de capitaine dans le même vaisseau: elle s’était faite une expérience complète, surtout car le vaisseau 9 a été engagé avant dans les missions spatiales et, dans les dernières années, en voyages dans le passé de la Terre; récemment Marguerite a été promue majeure et avait eu les commandes du nouveau vaisseau 22.
“Je suis anxieux d’écouter le disque sonore, à peine que l’on aura arrangé dans notre laboratoire à Rome”, avait dit aux convives le professeur Valerio Faro, directeur de La Sapienza de l’institut d’histoire des cultures et des doctrines économiques et sociales, le quadragénaire, aux cheveux bruns et grand presque de deux mètres et avec un physique robuste.
“Oui, moi aussi, je suis anxieuse”, avait fait écho la collègue Anna Mancuso, chercheuse d’histoire et collaboratrice de Faro, une sicilienne trentenaire aux linéaments fins et avec des grands yeux verts, blonde parce que lointaine descendante des occupants normands de son île, belle même si elle n’est pas de grande stature avec son mètre et soixante-quatorze, contre la moyenne féminine européenne d’un mètre quatre-vingt.
“J’ai plutôt une grande curiosité ”, était intervenu l’anthropologue et professeur Jan Kubrich, un quarante-cinquième, professeur associé à l’université La Sapienza, blond et rondelet, haut d’un mètre et quatre-vingt-cinq, de stature moyenne pour le standard masculin, un homme scientifiquement rigoureux, mais passionné malheureusement de vodka Lime jusqu’à en mettre en danger sa propre santé.
Il avait fait suivre Elio Pratt, quarantième professeur associé d’astrobiologie à La Sapienza, spécialisé en faune et flore aquatique, et aussi sous-marine avec d’excellentes immersions en compétitions d’immersion dans les mers terrestres : “J’ai déjà pu voir beaucoup de résultats sur les espèces que j’ai rassemblé dans les deux bassines, mais certainement une fois à Rome je pourrais approfondir ”.
“Je suivrais avec grand intérêt votre travail et je crois que je pourrais vous être utile dans les traductions avait dit pour sa part la mathématicienne et statisticienne Raimonda Traversi.
Le coordinateur du groupe astrobiologique le docteur Aldo Gorgo n’avait lui pas parlé : étant lui le médecin militaire de bord et non un professeur ou un chercheur universitaire, simplement il aura continué son service sur le vaisseau, en laissant le suivit des recherches aux autres studieux.

Moins d’une heure après, au temps terrestre, le vaisseau 22 avait laissé l’orbite de la planète en se dirigeant dans l’espace profond pour accomplir, à la distance de sécurité réglementaire, le saut chrono-spatiale vers la Terre comme il était déjà arrivé avant de la rentrée de l’orbite, 2A Centauri s’était présenté aux chrono-astronautes dans sa totalité, couvert de glace dans les zones arctiques et antarctiques, toutes les deux sans terres sous-jacentes, et avec deux continents, toute les deux dans la zone boréale, grand chacun d’un peu moins de l’Australie, divisés par un bras serré de mer, alors que l’autre face du globe était couverte entièrement d’un océan.

À 10 heures et 22 minutes, l’heure de Rome, du 10 août 2133 la chrono-astronef 22 s’était mise en orbite autour de notre monde. Sur la Terre il s’était passé un peu plus de dix-huit heures depuis que, à 16 heures et 20 minutes du 19 août, l’expédition scientifique s’était embarquée pour destination la seconde planète de l’étoile Alfa Centauri A: c’était grâce au dispositif Chronos du vaisseau que sur la Terre il ne s’était même pas passé un jour, même si l’expédition était restée longtemps sur le monde extra-terrestres. La fatigue qui pesait sur tout le monde était celle des mois de travail supportés.
Les scientifiques et l’équipage qui avait jouit du premier tour de franchise voulaient se relaxer, pour ceux n’ayant pas la famille en vacance tranquille, se retrouvait dans la tranquillité domestique avec leur proches après la longue séparation : Les familiaux, au contraire, ne souffraient jamais le sens du détachement, pour eux en effet il passait peu de temps. Après les premières expériences, les voyageurs et leurs proches s’étaient habitués aux conséquences de tels anachronismes, dont le vieillissement de ceux qui étaient partit, même si non évident et aussi pour ce motif, autre que le stress que comportait, les missions ne pouvaient pas dépasser le temps maximal de trois mois. A différence de ce qui a été prévu par Einstein pour les simples voyages spatiales à vitesse proche de celle de la lumière, pour lequel l’astronaute serait resté jeune et les habitants de la terre seraient vieillis, les expéditions avec un saut temporel n’influencent pas sur l’âge des chrono-astronautes, ils subissent seulement l’action du vieillissement naturel dû au temps des mois parcourus sur les autres planètes et, pour les chrono-voyageurs, sur la terre du passé.

Les communications depuis et avec notre planète étaient restés interrompues depuis le saut de la navette 22 vers la planète extra-terrestre, faite pour des raisons de sécurité , selon les règlements, de la distance d’un million de kilomètres de l’orbite lunaire: les transmissions radio et télévisées étaient toutes inutiles car, en voyageant les ondes à une vitesse à peine tendant à celle de la lente lumière, elle seraient arrivées à destination après une longue durée: sur la planète 2A Centauri ils seraient arrivés d la Terre à environ 4,36 ans plus tard
, quand les explorateurs seraient déjà repartis depuis longtemps. C’était toujours ainsi les voyages spatiales et, aussi, à cause du décalage chronologique: les chronos-astronautes restaient isolés, les seules “liaisons”, en voulant les appeler ainsi, étaient ceux dits “congelés”, il s’agissait en fait de toutes les informations relatives à la Terre, des historiques aux plus récentes, prise par les élaborateurs électroniques publiques du monde et renfermées, jusqu’au moment avant de partir, dans les mémoires des ordinateurs de bord et, pour certaines données, et même celles individuelles des membres de l’équipage et des chercheurs: même ces élaborateurs personnels, malgré leur extrême petite taille, très puissants, avec une capacité de mémoire et des prestations non imaginable au temps des premiers ordinateurs portables maladroits du XX siècle et des mêmes ordinateurs des première année du siècle 2000.
Non à peine entrés en orbite, le commandant Ferrari avait ordonné d’ouvrir le contact avec l’astroport de Rome, auquel les chercheurs et le personnel en franchise allaient débarquer.

Choc !
Même si la rigoureuse discipline de bord avait empêché à l’équipage d’exprimer les émotions, la situation est apparue d’un coup très alarmant : les communications de la terre ont été données en allemand ! Alors que la langue universelle, depuis longtemps maintenant, c’était l’anglais international, même si les autres idiomes, dont la langue de Goethe et de Hitler, n’étaient pas mortes et, entre les intimes, on les parlait encore, comme un temps c’était le cas pour les dialectes.
Comme l’équipage et les studieux de la 22 aurait mieux comprit d’ici à peu , quelque chose d’historiquement terrible s’est passé et les attendait en-dessous par terre, quelque chose qui allait bouleverser leur attentes contentes et que déjà ont annulé, comme si elle n’avait jamais eu lieu, de cette belle vie auquel, pour quatre-vingt années, ils avaient jouit l’Europe et beaucoup d’autres pays, et auquel le reste de la Terre était maintenant proche grâce au pacte entre tous les ètats du monde, stipulé en 2120, qui avait porté, sur l’exemple des précédents cas historiques de la zone
à un marché internationale sans douanes, considéré par tous un premier essai d’union politique mondial : sur l’expérience historique on ne voulait pas créer, comme seconde phase, une monnaie unique sans avoir uni avant le monde politiquement et constitué, parallèlement, un institut d’émission central global doté des pleins pouvoirs monétaires, on avait en effet appris la leçon de l’Europe dans les premières années 2000 où l’euro avait précédé l’union politique donnant de graves dommages à beaucoup d’états adhérents, besogneux à un certain moment de plus de monnaie sans que vienne en secours l’Institut d’émission européen, situation pour lequel la même union avait risqué de se détruire, jusqu’à quand il n’a pas prévalu la raison de la Confédération
politique européenne avec la propre banque centrale d’émission. De plus l’histoire de la terre a particulièrement soufferte déjà avant la crise européenne, de sa conclusion et du prospère et pacifique des quatre-vingt ans qui ont été suivit : au 20ème siècle le monde a été passé par deux guerres mondiales terribles, avec des dizaines de millions de morts, et au travers des différents conflits locaux, et une fois gagné le nazi-fascisme, on a transité dramatiquement par la guerre froide entre l’occident et l’union soviétique : l’Histoire était passée, presque partout dans le monde, par la mort libératoire de l’autre dictature politique, le communisme; mais, elle s’est aussi contrée avec le capitalisme exaspéré et le concomitant effondrement de la spiritualité. Finalement, à la moitié du XXI siècle il a eu la remontée avec la conquête d’une condition pacifique et prospère même pas imaginable dans les siècles précédents.
Telle condition bénigne a disparu et était en acte une Autre histoire. Régnait également la paix mondiale, mais non libérale, basée, comme ils ignoraient pour le moment les passagers du vaisseau 22, sur une seconde guerre mondiale alternative, gagné par l’Allemagne nazie: Il s’agissait d’une paix qui, en paraphrasant un antique proverbe latin
en réalité s’était seulement un désert de l’âme, qui avait comporté la disparition d’entière ethnies, définies races comme celles des chiens: l’hébraïque avant tout, anéantie, et ensuite l’africaine noire réduite complétement en esclavage et mise au travail dans une manière tellement inhumaine d’en provoquer la presque extinction. Seulement les peuples nommés “race jaune” et “race arabe” ont été respectés, car selon une pseudo études anthropologique avait déclaré qu’il s’agissait de personnes dérivées d’une division évolutive de la race indo-aryenne, qui avait eu lieu deux cents mille ans avant; en réalité les raisons en étaient pratiques: d’une partie cela n’aurait pas été possible, à la relative peu nombreuse “race” aryenne qui avait conquis le monde, d’exterminer entièrement l’énorme population à la peau jaune ; et l’autre raison est que, au XXème siècle les arabes ont été, comme les nazis, les terribles adversaires des hébraïques, et ils ont été même des alliés de l’Allemagne dans la guerre d’espionnage des années trente, et cela leur avait fait gagné la magnanimité d’Hitler, même si cela aura été assez difficile pour les anthropologues du nazisme de justifier la discriminations, étant donné que les hébraïques et les arabes avaient la même origine sémite.
Les employés aux communications de la navette 22, sans se troubler même si, comme tous, l’âme en tumulte, et sans besoin d’en recevoir l’ordre par le commandant avaient insérés, avant d’exprimer une seule parole, un des traducteurs automatiques de bord, qui étaient activés dans les deux directions, et avec l’excuse que les paroles n’étaient pas arrivées clairement, ils avaient demandés de répéter. La communication de Rome est arrivée de nouveau, exprimée en anglais international grâce à l’ordinateur traducteur : il s’agissait d’ordinaires dispositions du service de la part des employés au trafic astro-portuaire. Ils ont été exécutés par la navette à la lettre ; mais si la discipline du personnel de bord, apprise dans les académies pour les officiels ou pour les sous-officiers du Corps Astronautique, avait évité les obstacles et peut être les problèmes, les cœurs de tous étaient en tempête.
Le commandant avait fait reprendre, avec les vidéos caméras de la navette 22, les images rapprochées de la Terre le long de l’orbite du vaisseau, en évitant de lancer des satellites explorateurs sur les autres orbites pour ne pas suspecter quelqu’un à terre, que le fait ne serait pas conforme aux conditions de retour.
Après avoir réfléchit et s’être consulté avec le premier officiel capitaine Marius Blanchin, un parisien trentenaire haut d’un mètre et quatre-vingt-dix, maigre, de peau rouge et des yeux verts hérédités de la mère irlandaise, Marguerite avait décidé de descendre personnellement à l’astroport pour une inspection directe, dans le but de comprendre un peu mieux la situation avant d’assumer d’autres initiatives. Comme elle ne connaissait pas l’allemand, même en ayant un traducteur inséré dans le propre micro personnel elle avait demandé à Valerio Faro de l’accompagner, vu qu’il comprenait et parlait cette langue couramment l’ayant étudiée beaucoup, à son temps, pour son mémoire de master en Histoire des doctrines économique et sociales centrée sur les œuvres de l’allemand Karl Marx, et l’ayant utilisé pour des recherches successives historique: Marguerite retenait à raison que, dans le cas où il était nécessaire de s’exprimer en allemand face à face avec quelqu’un, cela aura été opportun qu’un bon connaisseur de la langue parla directement, sans intermédiaire instrumental, et permettant ainsi de réduire le risque d’être découvert.
En attendant, en utilisant l’un des traducteurs automatique de bord, le commandant avait demandé en allemand à Rome l’autorisation à prendre terre avec le disque-navette. Cela a été concédé sans difficultés. Marguerite avait renforcé l’idée, en contestant qu’ils ne fussent pas piégés à terre, que leur mission fut tranquillement à connaissance du Commandant de l’astroport.
Un certain Paul Ricœur, soldat du peloton de la fanterie d’Astro-marine qui s’était disloqué sur la navette avec les devoirs de protection, avait pris poste sur le disque avec le commandant, Valerio Faro et le sergent pilote Jolanda Castro Rabal. Chacun des quatre avait avec soi un paralysant individuel.
Arrivés sur terre ils avaient vus, en gelant, que sur la tour de l’astroport de Rome campait le drapeau de l’Allemagne nazisme au lieu du drapeau habituel bleu ciel avec les étoiles dorées disposées en cercle des États confédérés d’Europe.
Le commandant avait ordonné à la pilote : “Jolanda, reste dans le disque, reste en pré-ascension et soit prête à décoller ”, et elle s’était donc embarqué avec les autre. Ils étaient entrés dans le bâtiment de l’astroport. Ici le trio avait pu croiser divers symboles nazismes; et il s’étaient retrouvés dans un grand bas-relief commémoratif exaltant 'Adolf Hitler I, Le duc et Empereur de la Terre et Conquérant de la Lune; et en écoutant les personnes rencontrées parler entre eux en allemand et en voyant quelque unes se saluer, comme dans le III Reich, avec le bras tendu, les trois avaient vérifié sans possibilité de doute de se trouver dans une société politiquement très divers de la leur, où il n’y avait pas lieu la vivante démocratie qu’ils avaient laissés à leur départ, mais c’était le nazisme à dominer.
Alors que le petit groupe tournait sur ses propres pas, Marguerite avait susurré, hésitante, aux deux compagnons : “Il pourrait s’agir d’un problème déclenché par nous à cause d’un dysfonctionnement de l’appareil Chronos”.
À peine à bord de la navette, elle avait ordonné à la pilote le retour sur la navette.
Dans les quelques minutes nécessaires pour rejoindre le vaisseau, la pensée de tous était allée aux respectives familles ; ils s’étaient demandés si leur proches les auraient reconnus et si, et même, dans ce monde ils y étaient : Marguerite avait laissé sur notre Terre le père, la mère et la sœur la plus jeune, elle aussi ingénieur mais civil et titulaire d’un studio professionnel, Valerio la maman, un frère marié et deux neveux ; la pilote le mari ; le soldat la femme et une fille.
Certainement, ce désordre temporel n’a pas eu d’effet sur l’équipage et les passagers de la chrono-navette, car personne s’est retrouvé englobé, et peut être aussi psychologiquement, dans la nouvelle société nazie.
Le commandant se promettait de recueillir, à peine à bord, des informations sur cette nouvelle inconnue Alter Terre en se connectant avec un des ordinateurs principales de la navette, à une archive historique : avec précaution, toutefois.
Au moment de sortir le disque de la remise Valerio Faro lui avait dit : “j’y ai déjà réfléchit, Marguerite et peut-être que tu te trompes : le problème peut-être est dû non à cause de notre navette du retour, mais d’une navette en exploration dans le passé ; et peut-être c’est justement grâce à la grande distance de la Terre auquel se trouvait notre navette 22 durant le changement historique que nous n’avons pas été influencés.
“MMMh…” elle avait pris en considération ses paroles dans un grommellement.
Il avait repris : “Marguerite, malgré la grande précaution que la loi impose pour les voyages dans le passé de la Terre, l’absolue certitude que le futur ne se soit pas modifié ne peut pas exister. Qu’est-ce-que tu en penses ? Il n’est peut-être pas possible que le dommage soit venu de la navette 9 ? Tu te rappelles, non ? Que seulement quelques jours avant que nous prenons le vol pour 2A Centauri on s’est retrouvé en Italie en 1933, avec l’équipe historique du professeur Monti ?”
“Tu as peut être raison ”.
Effectivement , même si, jusqu’à maintenant, jamais aucune mission historique avait interféré avec les affaires de la Terre ayant chacune toujours respecté les ordres du gouvernement de non-ingérence, mais un incident n’est jamais impossible, et c’est même vrai que, comme l’histoire le rappelle, en effet la première chrono-expédition historique avait risqué un problème temporel: un de son disque, lors que dans l’année 1947 il se trouvait en exploration à basse quota sur le New Mexico, il a été vu et signalé par une formation de bombardiers de l’USAF et il a été endommagé peu après par l’aviation militaire en s’explosant à côté. La navette, même si abimée, était réussie à atterrir dans une localité désertique à Roswell et les quatre occupants s’étaient embarqués sur un autre disque et se sont sauvés. Aucun bousculement temporel ne s’était passé, seulement grâce à un particulier dispositif auquel étaient dotées toutes les navettes et qui était mis en fonction par le pilote avant d’abandonner le moyen : un mécanisme qui avait fusionné chaque partie utile aux travaux éventuels de rétro-ingénierie, et pour lequel le débris récupéré n'avait pas pu servir aux Forces armées des États-Unis.
C’était connu, d’ailleurs que la chrono-aéronef n’était plus très récente, comme dénonçait son bas numéro de série, et c’est pourquoi ce n’était pas invraisemblables les problèmes et les imprévisibles pannes, malgré les travaux constants de manutention.
Ainsi come supposait Faro, les officiels ingénieurs de la navette 22 et ses êtres humains n’étaient pas touchés par le bousculement dans le temps – comme l’avait appelé Marguerite – car la navette s’était retrouvée au-delà de l’espace-temps autour à 2A Centaures; et cela les faisaient supposés, comme toujours avait pensé Valerio, que le désordre temporel n’était pas causé par la navette mais par un autre chrono-aéronef qui, à l’époque précédente en 2133, aurait accidentellement modifié le futur à cause d’un accident.
Le commandant avait enfin convenu que, si la calamité fût faite par la chrono-aéronef 22 au retour en orbite, même cela, avec tous les enregistrements de ses ordinateurs et avec les êtres humains qu’il transportait, cela aura été vraisemblablement transformé en devenant une partie du monde nazisme.
Il s’agissait de savoir maintenant combien et quelles expéditions historiques, rentrées après que la navette 22 avait laissé notre monde, ont faire un saut dans le passé durant le brève laps de temps passé sur la Terre entre le départ et le retour de la navette de Marguerite : seulement la navette du professeur Monti et de son équipe ou aussi les autres ?
Il y avait non seulement à considérer, come Valerio avait fait relever après avoir réfléchit ultérieurement, une éventualité différente de celle d’un seul univers changé par un incident, celle des univers parallèles: il s’agissait de la conjecture sérieuse de celle de plusieurs cosmo-physiciens, arrivée en mérite dans les décennies aux plus variées théories sans toutefois réussir à en vérifier aucune; si telle hypothèse est vrai, alors il n’y aurait pas une transition dans le temps avec une modification du futur de la Terre, mais la chrono-aéronef 22 aurait sauté à un certain moment, pour une erreur de manœuvre ou pour une panne de l’appareil Chronos, dans un univers parallèle assez proche à celui de la Terre, un autre cosmos où substitue un ’Alter Terra nazisme contrairement à nôtre monde; et en ce cas, comme en avait peur Marguerite : la cause serait liée à la navette même.
On en avait discuté.
Valerio avait dit à un certain point: “Supposons une pluralité incommensurable d’univers où chaque naissance correspond à une seule décision; par exemple un cosmos dérive de ma résolution d’aller en un certain lieu où il m’attend un incident qui me tue, alors que si nous n’y allons pas, je reste vivant et cet univers ne naît pas; et bien, comme historien et philosophe je me demande si la multiplicité des cosmos reste seulement hypothétique et qu’il soit réel toujours et seulement un unique univers originel, à travers, les décisions vraiment prises et des faits réellement passés, ou même si les univers parallèles existent vraiment tous et, en particulier, si chaque personne se trouve à vivre dans beaucoup d’eux, c’est à dire être un moi pour chaque possible choix de vie ou des autres pour chaque évènement influent, et donc qu’il existe sur chaque terre et Alter Terre encore et ainsi. Chacun de ces faits ou décisions crée un nouveau, un réel univers ou bien non ? Pour ce qui nous regarde, dans ce monde nazisme, il y a aussi nos alter ego ?”
Il était intervenu l’anthropologue Jan Kubrick : “Voyons si j’ai bien compris, Valerio: par exemple, dans le cas où tombe sur la tête d’un passant un vase de fleurs et le tue, cette personne meurt et si tout et il n’y a pas un autre univers auquel elle ne soit pas touchée et reste vivante et cette seconde possibilité reste donc très hypothétique; dans l’autre cas au contraire, il y a deux parallèles cosmos concrets, où respectivement le vase tombe et ne tombe pas, et la personne meurt réellement dans l’un et reste vivante dans l’autre. C’est comme ça?”
“Oui. Maintenant je trace deux simple graphiques, Jan”.
Valerio s’était approché à l’ordinateur le plus proche et il avait électroniquement dessiné deux schémas, ensuite il avait dit à tous : “La ligne continu représente les situations réellement en être et avec celle en pointillés celles seulement hypothétiques et non réalisées, et en simplifiant au maximum, nous pouvons se demander si cela serait comme ça, comme dans ce schéma A


Ou bien comme cela, comme dans le schéma ab


Et allant, à titre d’exemple, dans mon cas personnel, nous pouvons se demander s’il y a seulement Valerio Faro qui est en train de vous parler, le long de la ligne continue du schéma A, c’est à dire un moi-même existant au-dessus de cette réelle et unique Alter Terra nazisme, ou bien si il y a un autre sur notre Terre non nazisme, ce qui veut dire, en allant au graphique B, si il y a un Valerio Faro vivant contemporainement le long des deux lignes continues parallèles : un moi-même sur la Terre et un autre sur Alter Terra. Dans le cas où j’existe seulement sur Alter Terra, et donc si le graphique A est vrai, la Terre que nous connaissons n’existe plus, et elle est seulement et idéalement située sur une ligne en pointillé du même graphique A, une ligne maintenant hypothétique, devenu inexistante”.
Le commandant répondu: “les deux Valerio Faro, ou les deux due Marguerite Ferraris, et pour chacun de nous, pourrait pourtant ne pas être, en ce moment, sur les deux lignes continues selon le schéma B, mais sur une ligne continu selon le graphique A, et donc sur cette ligne qui dans le même graphique représente la Terre nazisme; dans d’autres paroles, toi et moi ici sur la navette et Valerio et Margherita numéro 2 en-dessous dans le monde: tous les deux sur la même Alter Terra, et ainsi pourrait l’être un double sur Alter Terra pour chacun des autres ”.
Il avait considéré: “…et moi je te complique ultérieurement les choses: il pourrait s’être vérifié un dédoublement de la navette avec tous ses passagers, et pour cela il se pourrait qu’une navette 22 soit retourné sur notre Terre parallèlement à l’arrivée sur Alter Terra de cette navette 22 sur lequel nous sommes maintenant, ou plutôt de cette alter navette 22; et en tel cas, les Valerio Faro, pour rester à moi seulement, pourrait être non deux, un sur la Terre et un sur Alter Terra, mais même trois, deux ici et un sur notre Terre. Si au contraire il n’y a pas d’univers parallèles, et donc qu’on exclut complètement le schéma B et on accepte seulement le A, il y a la possibilité que moi et aussi le seul Valerio Faro, Margherita Ferraris la seule Margherita Ferraris etcetera: la possibilité, non la certitude, qu’en restant quand même vivante l’autre hypothèse que ces inopportuns de Valerio Faro numéro 2, de Margherita Ferraris numéro 2 et d’un alter ego pour chacun de nous, il en a aussi, dans quelque parties là en-dessous”.
“Il y en a perdre la tête, Valerio”.
“Oui, Margherita, mais il reste le fait que c’est logique de promettre sur le cas qui est à nous le moins défavorable, celui des routes historiques imaginaires aux côtés d’une unique route réelle comme dans le schéma A, en restant à lequel a raison de penser sur l’être et de prédisposer les actions pour changer les choses; dans l’autre cas non, car tout le possible est réalisé, il procède dans le temps réellement long d'un numéro incalculable de routes pour de nombreux carrefours "
“Nous négligeons l’idée que, éventuellement, sur cette Alter Terre il y a un Alter Valerio, une Alter Margherita et ainsi de suite”, avait dit le commandant, “et concentrons-nous sur quelque chose de positif : si nous sommes maintenant sur la ligne continue du graphique A, où la Terre est devenue par incident dans le passé l'Alter Terra nazisme, et si donc il n’y a pas d’univers parallèles, nous pouvons réorganiser les choses !”
Silence.
“Oui oui, Messieurs, en allant dans l’unique passé et en opérant pour faire devenir en pointillé, c’est à dire seulement le plus hypothétique, le trait continu nazisme, et en faisant retourner au continu, c’est à dire réel, ce que, après la transition dans le temps, est allé en pointillé, c’est à dire en ce monde démocratique que nous connaissons et que pour le moment n’existe plus mais qu’il faut rétablir ”.
Elle avait intervenu avant la chercheuse Anna Mancuso, en s’adressant au directeur et ami professeur Faro : “Malheureusement, Valerio, j’ai bien peur qu’il ne sera jamais plus possible de stabiliser avec certitude si c’est le schéma A qui est vrai ou bien le B. S’il y aurait, pour pur malencontreuse hypothèse, de réels univers parallèles comme dans le schéma B, et même en allant dans le passé et en éliminant la cause de la transition dans le temps, il serait possible que cette Alter Terra nazisme ne se montre jamais, mais simplement que nous, à ce point, on saute dans un univers où le nazisme n’a pas gagné et où nous nous retrouverons, dans l’année 2133, notre société laissée en partant pour 2A Centaures; nous n’apercevrons pas de l’existence de l’Alter Terre et le fait d’être simplement retournés sur le parallèle binaire où il y a notre Terre”.
Valerio: “Oui, je suis d’accord, Anna; après tout de pure foi, un peu comme pour le choix que tout le monde fait, plus ou moins inconsciemment, nous scientifiques compris, d’être dans le monde et non d’être un monde. Ce n’est en effet pas possible de démontrer que le solipsisme soit vrai ou faux”.
“Le solips...quoi?” avait demandé l’ichtyologiste Elio Pratt, plus préparé en discipline scientifique qu’en matières humanistes.
Il lui avait répondu : “Le solipsisme, parole qui dérive des termes latin 'solus', c’est à dire seul, et 'ipse' c’est à dire même, et qui signifie donc 'seulement soi-même ' et est en substance l’idée métaphysique que tout ce qu’existe soit créé par la conscience de la personne et que ce n’est pas objectif. Par exemple, si la thèse du solipsisme est vraie, je m’y trouverais, seulement, dans les pensées de quelqu’un qui maintenant est en train de m’écouter, je ne serais pas un Valerio Faro effectif ; et naturellement, pour moi, vous saurez les produits de mon esprit, vous ne serez pas objectifs, seulement moi j’existerais réellement et, pour ainsi dire, vous êtes créé dans mon intériorité. Un fait qui est impossible à démontrer pour savoir si le solipsisme est vrai ou faux, ou plutôt de démontrer que la réalité du monde est vraie ou fausse, car aussi l’expérience et son soi-disant résultat pourrait être les pures créations de moi : c’est seulement l’acte de confiance qui fait retenir d’être une partie d’un monde objectif et, donc, qu’on peut le connaitre grâce à l’expérience”.
Il s’est ensuite inséré le pragmatique Jan Kubrich: “Cependant, cher Valerio, solipsisme à part, pour moi l’essentiel est que ce moi qui est en train de parler vient enfin de se retrouver dans la société qu’il a laissé; et ensuite s’il existe de nombreux moi dans d’autres cosmos parallèles, des ego que de toute façon je ne connaitrais jamais, pour moi il pourrait m’importer peu au finale ”.
Anna lui a dit : “à moi au contraire cela m’importe beaucoup de le savoir, même si je le pense impossible dans cette vie : au pire dans l’au-delà ; et puis, tu le sais, Jan? Il se pose un problème théologique essentiel… »
“…Non, la théologie non : par pitié !” L’avait interrompu en souriant, avec un faux effarement, l’anthropologue qui, malgré la situation hautement émotive dans lequel, comme tous, il se trouvait, paraissait encore avoir envie de blaguer, comme de l’autre côté Anna qui avait encore le désir, malgré tout, de raisonner de théologie ; à cause de la tension peut-être, pour son soulagement.
“Mumm… ”, avait émis Anna qui n’avait compris l’intention enjouée de lui, “Je te pensais intéressant, Jan”.
“Excuse-moi”, l’avait rassuré Kubrich, “J’ai seulement blagué: cela dépend seulement de moi, dit le, que j’écoute volontiers ”.
En pensant que la divagation pouvait être utile à apaiser l’anxiété de tous, le commandant avait toléré : “…mais oui, Anna, écoutons”.
“Ben, j’allais dire avant que, en accueillant pour vrai la conjecture, qui pour moi est atroce, des réels multi-univers, la même personne a ensemble des mérites et des démérites morales différents, selon le cosmos auquel chacun a son ego, plus ou moins bon ou méchant, en conséquence de chacune des décisions plus ou moins altruistes ou bien plus ou moins égoïstes ; ainsi, à l’extrême, le même sujet, supposons Francesco d’Assisi, qui dans une dimension spatio-temporelle a été honnête
Jusqu’à obtenir la sainteté– horizon transcendant : le salut éternel– mais qu’il a été absolument déshonnête dans un cosmos posté à l’autre extrême, et donc pour destination la mort éternel sans résurrection en Dieu, en autres paroles la damnation infernale
”.
“Oui, Anna”, avait regagné la parole Valerio, “mais à part le discours sur le paradis et sur l’enfer qui intéresse seulement nous croyants, l’idée des pluri-univers est quand même terrible: dans le cas des multi-univers réels, le moi est, en paraphrasant Pirandello, même si ici objectivement et non dans les jugements subjectifs du prochain, un et cent mille, ou des milliards nous pourrons dire, et est, au fond, personne
car si tout le possible existe, si la personne est milliards et milliards d’individus dans d’autres univers et non une seule, elle n’est pas un moi, et donc sonne absurde et même anti humanistique: L’homme vous apparait comme égal à zéro. Pour moi cela est inacceptable : je crois fermement, comme Einstein, que Dieu ne joue pas aux dés et je crois fermement dans l’unique univers.”.
“Moi aussi, certainement”, s’est unie Anna.
Le commandant : “Donc, maintenant il s’agit d’agir dans le passé pour changer cela, espéré, un unique cosmo et le reporté à la condition antérieure à la transition du temps”.

Les mémoires des calculateurs de bord de la navette s’étaient interrogés.
Les élaborateurs ont répondus qu’au moment du saut chrono-spatiale vers le système Alfa Centaure jusqu’à ici, comme nous le savons, ils ont enregistrés des données de chaque sorte en les prenant à partir des calculateurs publiques de la Terre, dans lequel, comme nous savons, l’unique chrono-astronef qui résultait de n’être pas encore retourné du passé était le numéro 9 qu’avait porté l’Italie dans l’année 1933 une expédition directe du philosophe et historien professeur Arturo Monti de l’Université La Sapienza de Rome. En étant interrompue les communications de la 22 avec la Terre après le saut temporel, on ne pouvait plus avoir d’informations.
On s’est ensuite intéressé à connaitre l’histoire de l’Alter Terra à partir de 1933 jusqu’au présent, que la transition temporelle a été imaginé être arrivée dans cette lointaine année du XX ère siècle en étant donné que la navette 9 s’était dirigée dans le mois de juin 1933. Il s’était réservés ensuite de s’informer, tout de suite après, aussi sur les événements historiques d’après, et aussi sur les événements historiques de l’Alter Terra antérieurs à cette période ; si en effet l’histoire précédente été identique à celle de la Terre que Valerio et les autres connaissaient bien, serait apparu plausible s’il existait un seul monde et que, simplement, l’histoire fut changée par la transition du temps ensuite, en devenant l’Alter Soria. En réalité on ne pouvait pas avoir la certitude, en effet la possibilité de deux univers très proche n’était pas exclu auquel l’histoire, jusqu’à un certain point, fut identique pour ensuite se différencier en histoire et ne voulait pas que cela soit vrai et tel désir donnait la priorité sur une autre hypothèse : même dans le profond de Jan Kubrich.
Valerio Faro sur notre Terre était accrédité à l’Archive historique central et en avait l’accès direct ; il espérait donc que ce fut ainsi aussi sur l’Alter Terra, et il avait même promit avec soit même, même s’il n’avait pas pu éviter de se demander, pendant tentait à en avoir l’accès: ...et si en ce monde nazisme je ne fus même pas né ? Ou si ici je ne fus pas un historien mais … un marin, ou un avocat, ou… qui sait qui ? En plus il sentait, et étant un homme libre et démocratique convaincu en avait le dégout, que dans le cas espéré d’être admis aux données réservés de l’archive électronique, il aura été, sur l’Alter Terra, un serviteur du nazisme, autrement il n’aurait pas pu avoir accès ; il s’était toutefois demandé : Moi ou mon alter ego ? Sur cette pensée, il avait exprimé avec un battement de cœur son mot de passé : il a eu l’accès sans problèmes. Il avait déglutit instinctivement pour le soulage quelconque des deux cas qui fut vrai, encore : ‘Nazisme moi ou un Alter Valerio ?’.
Il avait parlé sans intermédiaires, comme l’était son droit, avec le grand cerveau central. Comme il s’attendait, les programmes de l’archive étaient aussi en langue allemande et non en anglais universel qui, quand ils étaient partis, il était parlé et écrit partout des enseignes commerciales jusqu’aux étiquettes de fabrique cousues à l’intérieur de la lingerie intime ; maintenant, seulement la chrono-astronef 22 et ses disques volants avaient les écritures de service en anglais, pertinences du monde de départ comme l’était Valerio et les autres embarqués sur le vaisseau.
La première demande du professeur avait regard la géographie politique de l’Alter Terra. La réponse a été celle que tout le globe était nazisme, non seulement l’Europe, et était organisé dans l’Empire Mondial de la Grande Allemagne qui comprenait les protectorat guidés par un gouverneur allemand, tout comme les États-Unis d’Amérique, la Russie, la Suisse et la majorité des états afro-asiatiques en commençant par ceux ex-islamiques, comme celui de l’Italie dirigé par un roi de nom de Paolo Adolf II: les monarchies locales devaient ajouter Adolf au propre nom. Quant à l’Empire mondiale, le statut nazisme prévoyait que pour monter au seuil impérial, à la mort ou au retournement violent du précédent empereur– cela s’est passé une seule fois en 2069–, le successeur devait être élu par les SS, un peu comme il a été pour les Césars dans une certaine période de la Rome impériale; en plus on stabilisait que le nouveau élu devait absolument laisser ses propres noms et prénoms et devenant ainsi Adolf Hitler. Un Adolf Hitler V était maintenant sur le trone, rien de moins que le Kaiser de l’ Univers; l'Empire par contre, de fait, comprenait seulement peu de mondes autre à la Terre, la Lune, ou il y avait une base scientifique, les planètes du système solaire, dont seulement Mars, depuis qu’ils ont changés artificiellement le climat, était habitée par peu de colonies, et enfin quelques mondes des autres étoiles sur lesquels, pour le moment, se trouvait seulement des missions d’études, et dont résultait l’expédition de la navette 22 vu que le chrono-aéronef était à peine rentré en orbite terrestre. Les allemands étaient arrivés à un grand pouvoir grace, initialement, à un cambriolage technologique des parties du disque précipité et récupéré par les italiens à la SIAI Marchetti de Vergiate: naturellement l’Archive en parlait, d'une brillante opération militaire faite par les glorieux idéalistes germaniques. Il résultait en plus que à révéler aux allemands l’existence et la localisation du disque a été une certaine Claretta que Mussolini, non protecteur comme toujours de la morale familiale, tenait comme son amante fixe, femme de trente années plus jeune de lui. Depuis février 1933 elle avait accepté un engagement dans les services secrets nazismes, pour deux mille lires par mois qui, en ces temps, étaient une somme importante. La taupe ne s’était pas rendu compte des problèmes qui auraient pu venir à l’Italie de ses rapports aux allemands des informations recueillies entre les draps du Grand Chef. L’archive disait que les italiens ingénieux avaient cru, pour beaucoup d’années, que ce fut les anglais, retenus les constructeurs du disque, à avoir fait le cambriolage et que, d'ailleurs, et de l’efficiente secrète Allemagne, non seulement quant à l’opération Patriote, comme était définie conventionnellement, mais aussi sur les successives activités d’études, auquel la direction a été confiée personellement par Hitler aux ingénieurs Hermann Oberth et Andreas Epp: les travaux avaient demandés de nombreuses années, les bombes disgrégatrices et les disques volants allemands ont été mis à point seulement au début de 1939, après différentes tentatives, grâce parodaxolement à Mussolini avec l’approchement maintenant très proche entre l’Italie et l’Allemagne, meme avant l’accord entre les deux pays avec le Pacte d’acier militaire signé le 22 mai 1939: le chef italien, maintenant touché psychologiquement par la force économique et bellique démontrée par le Troisième Reich, avait fourni à Hitler un dossier sur le disque capturé par l’Italie et sur les signalations des autres objets volants non conventionnels et, à la précise demande, il avait meme accordé à des physiciens et ingénieurs allemands de participer au projet du Cabinet RS/33 sur ce qu’il restait du disque, qui a été depuis transporté dans la nouvelle base de Guidonia. Et c’était justement le partage d’informations qui a été concédé par un faible et concerté Mussolini à déterminer le plein succès de l’opération de rétro-Ingegneri des allemands: l’Allemagne avait réalisé trente et un disques fonctionnants, dotés chacun de quatre missiles avec es bombes disgrégatrices; ils ont été construits et assemblés dans une base à une dizaine de kilomètres de Bremerhaven, située e de la Mer du Nord dans le Land de Bregma; les bombes ont été fabriquées et essayées dans la localité de Peenemünde, sur l’ile de Usedom devant le littoral baltique du Reich, évaquée précédemment par la population résidente civile peu nombreuse, ainsi comme, pour beaucoup de kilomètres en extension et en profondité, le littoral a été vidé. Au moment de la mise au point des disques, des missiles et des bombes, il a été nécessaire encore un peu de mois pour les nazistes pour l’entrainement des aviateurs au pilotage des disques en atmosphère et en vol suborbitale, sous la guide de l’axe de l’aéronautique nazisme Rudolph Schriever, ainsi qu’à l’utilisation des missiles, lancés durant les entrainements sans les bombes, remplacées par un explosif conventionnel. Au début de juillet 1939 l’Allemagne était entrée en guerre sans préavis et, à différence de ce que narrait l’Histoire traditionnelle, dans l'Alter Histoire elle avait gagné et presque immédiatement: plutôt par les légender Scheibel – les disques volants – en vol subi orbitale, en mouvement par l’anti-gravité, ils ont été lançés au-dessus de différentes villes de la Grande Bretagne, de la France, de l’Union soviétique et des États-Unis de l’Amérique des missiles armés avec des bombes disgrégatrices, identiques à celles que disposaient les navettes de débarquement des chrono-aéronefs. Comme avait imaginé Valerio Faro et ceux qui, derrière à ses épaules, assisteraient à la recherche, le fait que les disques avaient parcouru seulement des sub orbites était du à leurs imperfections, pour le moment, par rapport au prototype venu du futur.
L'Alter Histoire était poursuivi dans une manière glaciale, dans la perte de chaque valeur spirituelle et dans le triomphe de l’absolu athéisme. La personnalité réduite à un rien. Bien sûr, l’Archive Historique Centrale exaltait ces choses comme une conquête très précieuse de l’humanité, confuse avec le pseudo race arienne alors que des surhumains considéraient tous les êtres humains. Après la guerre éclair de 1939, d’ultérieurs progrès ont été faits sur les disques volants, jusqu’à rejoindre le vol orbitale et donc à la lumière spatiale: l’Allemagne déjà en 1943 avait fait venir sur la Lune quatre hommes de la Luftwaffe, retournés sur l’Alter Terra sains et saufs, et en 1998 6 aviateurs nazismes, dont cinq allemands et un autrichien, avec un disque beaucoup plus grand des précédents, projeté et réalisé exprès, ils ont embarqués pour la première fois sur Mars et sont retournés. La vraie colonisation de la planète rouge a été faite, comme aussi dans le mon de de Valerio et de Margherita, seul avec la création des chrono-astronefs, projetées sur Alter Terra en 2098, cette fois un produit entièrement de l’ingénierie nazisme, ainsi comme sur la Terre l’a déjà été l’ingénierie des États Confédérés d’Europe peu d’années avant: le voyage expérimental dans l’espace-temps des astronautes nazismes a été faite en 2105, dirigé au proche système double Alfa Centaure A et B, sans descentes sur les planètes: comme avait été pour la Terre, qui avait conquis l’espace profond en 2107, avec un voyage de circumnavigazione de l’étoile Proxima Centauri, à 4,22 années lumières de distance de notre Soleil, et avec un retour immédiat. Il ne résultait pas par contre dans l’Archive que les nazis de l’Alter Terra avait fait des voyages dans le temps : peut-être en ayant peur de changer l’Histoire à leur dommage ? Donc, il n’a même pas eu une expédition en 1933, comme avait raisonné Margherita, le disque capturé par les italiens et volé par les allemands venait du futur de la Terre et non de l’Alter Terre. Valerio avait interrogé l’Archive aussi sur le temps précédent les années 30 du XX siècle : à partir du débutde la civilisation jusqu’à juin 1933 l'Alter Histoire restait identique à l’Histoire.
À peine avait terminé la phrase quand les ordinateurs de bord avaient mis en alarme rouge le cigare : ils avaient relevé un disque, sûrement ami, de ceux-là en dotation au navire 22, se rapprocher de la meilleure vitesse et, derrière de lui, en montée à une dizaine de kilomètres à l'en bas, autres deux disques n'identifiés pas. Tout de suite les ordinateurs avaient averti après un jet de fusées des second contre le premier, pendant que le pilote je gagne l'amitié il demandait au cigare avec excitation 22 d absolue. Il avait été fait. La manœuvre suivante de la navette avait été téméraire, avec le risque de s'écraser contre le chrono-astronef et de l'endommager ou moins bien ; le disque était pour entrer, le portillon derrière la navette était à peine fermé, le commandant il avait ordonné aux ordinateurs un bond immédiat vers le passé et le vaisseau 22 ère disparue juste à temps pour ne pas être frappé par les fusées. En base à la normative de sûreté, le Cronos alto aurait dû arriver loin de la planète cos, par contre, l’énergie dégagée avait anéanti maintenant missiles très voisins des disques poursuivants.
Chapitre 5

A minuit et demie du 18 Juin 1933, même cinq jours après son admission, dans une usine de Singularity hangar Institut Marchetti Vergiate, capturé le dossier, de nombreux chiffres sont à peine visibles aux yeux d'un chat, couvert de costumes noirs, étaient il est tombé en silence sur le sol autour des installations, suspendus à des parachutes aussi noirs. Pour les moteurs d'avions, de la Bavière, les avait mis sur le site ne sont pas facilement audible à partir du sol, les parachutistes qu'ils avaient lancés à partir d’une hauteur de quatre mètres, parapluies ouverture après une chute libre de trois mille sept cents. Malgré l'obscurité, personne n'a été blessé.
Ben connaissait les tours de service de la garde italienne parce qu'un espion leur avait testé dans les jours avant et rapporté à leurs supérieurs à Berlin. Ils savaient que, à 0 heures du 18 Juin ont effectué le changement de la garde et la poignée de la milice enlevée avait quitté l'endroit pour retourner à la caserne.
Après avoir rejoint la société, composée d’une soixantaine d’hommes commandés par le capitaine Otto Skorzeny et quelques ingénieurs Genius sapeurs, se tut pénétrée, à l'étape militaire du fantôme dans la salle usine de concierge, fermant immédiatement la bouche et la gorge de coupe deux pauvres gardien, mari et femme. Ainsi, cinquante des raiders soixante, tous armés de fusils automatiques de fabrication américaine Thompson achetés par des intermédiaires, par des émissaires du IIIe Reich, avait attaqué la pièce à main de la milice et les deux maréchaux Ovra à ce moment le disque de garde et, grâce à la surprise et de l’armement moderne, avait tué tout le monde. Seulement huit des attaquants allemands ont été tués et quatre autres ont été blessés sous les coups de vieux mousquets '91 modèle inclus les Italiens. En même temps, les dix paras qui avaient été laissés derrière avaient allumé des feux le long de la piste d'atterrissage qui longeait l'usine, de sorte que le même avion dont ils avaient lancé les raiders pourrait atterrir. Les autres, après avoir pris des photos et filmer en, interne et externe, le disque est encore intact, ils avaient ramassé les pièces détachées, les premiers missiles avec leurs bombes et radios cinématographique. Tout le département avait alors chargé le butin sur des avions, de sorte que la même chose avait été fait avec les morts et les blessés de la société. Enfin, les raiders d’Hitler avaient décollé sans être dérangé.
Sur le personnel civil qui était arrivé à l'usine à 6 heures pour commencer son quart de travail, il avait présenté le spectacle de boucher de deux gardes tués et, plus tard, le carnage des miliciens.
À Rome, il ne soupçonnait pas la vérité, en partie à cause du mépris que Mussolini hébergeait à l'époque pour l’Allemagne ; Mussolini avait sans doute pensé à un coup d’État pour ceux qui croyaient tous les propriétaires légitimes du disque : Anglais.

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Transitions Guido Pagliarino

Guido Pagliarino

Тип: электронная книга

Жанр: Современная зарубежная литература

Язык: на французском языке

Издательство: TEKTIME S.R.L.S. UNIPERSONALE

Дата публикации: 16.04.2024

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О книге: Transitions, электронная книга автора Guido Pagliarino на французском языке, в жанре современная зарубежная литература

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